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Rennes le Chateau Le chainon manquant

23 novembre 2021

Le dossier des deux Rennes s'enrichit depuis

 

          

Le dossier des deux Rennes s'enrichit depuis quelques années de l'apport de nouveaux matériaux à explorer, ceci grâce au travail de décryptage de chercheurs émérites.

          Ainsi de certains romans de maurice Leblanc, auteur des aventures d'Arsène Lupin.

          Le roman 813 est de ceux-là, et connaissant désormais le mode de communication des Initiés au secret des deux Rennes, j'ai choisi l'un des chapitres à même de contenir messages en arrière-plan de l'intrigue, chapitre titré Les lettres de l'empereur/

          Extrait : C’était, dans une vieille reliure qui datait au moins d’un siècle, un tome dépareillé de Montesquieu, qui portait ce titre : Voyage au Temple de Gnide. Mais à peine Lupin l’eut-il ouvert qu’il s’exclama ...

          Attirer notre attention vers cet ouvrage ne pouvait être anodin, c'est une des modalités choisies afin d'établir dialogue avec le chercheur,et en effet, le résultat dissimulé se dévoile dans toute sa puissance d'évocation : 

          https://books.google.fr/books?id=_i5WAAAAcAAJ&pg=PR12&lpg=PR12&dq=temple+de+Gnide+et+Arcadie&source=bl&ots=dS4txIuXrR&sig=ACfU3U1kvIJ0-ri74O0ow_uj1CTZiJ_4mQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiY89m9sq30AhUR2BoKHYNrBTUQ6AF6BAgPEAM#v=onepage&q=temple%20de%20Gnide%20et%20Arcadie&f=false

          Le récit se poursuit par l'introduction de dates du calendrier; dates que nous allons éclairer d'une lumière nouvelle.

          Concernant les deux premières dates l'année 1796 est à isoler de la correspondance jour/mois, nous en verrons plus loin la raison : 

« 15 septembre 1796. – Son Altesse a chassé.

« 20 septembre 1796. – Son Altesse est sortie à cheval. Elle montait Cupidon. » 

          La date du 15 septembre renvoie à l'histoire locale des deux Rennes, ceci sous la plume de René Descadeillas dans son étude sur la seigneurie de Rennes - en effet le 15 septembre 1756, Marie de Nègre d'Ables vend à François Dominique Fonds une part de son foncier sur les terres de Niort. Ici, l'année 1796 est un signe ostensible vers l'énigme dans l'Enigme, à savoir celle de la double tombe du Comte Paul-Urbain de Fleury, dans le cimetière de Rennes-les-Bains. Cette personnalité était le petit-fils de Marie de Nègre d'Ables.

          Ce choix de ma part ne ressort pas de l'arbitraire ainsi que pourraient le penser certains, les Initiés, de manière quasi systématique,joignent le justificatif qui se trouve en accord avec tel ou tel résultat, ainsi de la seconde date du 20 septembre.Le 20 septembre est la date anniversaire de décès en 1804 de Pierre Méchain, astronome, Il est chargé de la Connaissance des Temps en 1788 et remplit une mission géodésique entre 1792 et 1795, année où il entre au bureau des longitudes. ( dans l'affaire qui nous occupe la  Connaissance des Temps est pour le moins opportun ).

          Ce qui est moins connu Pierre Méchain est le premier à observer et répertorier la comète Encke, et ceci qui fait le lien avec Marie de Nègre, à la date du 17 janvier 1786.

          Poursuivons sur les dates suivantes :

          

« 12 mars 1803. – J’ai fait passer dix écus à Hermann. Il est cuisinier à Londres. 

Lupin se mit à rire.

— Oh ! oh ! Hermann est détrôné. Le respect dégringole.

— Le grand-duc régnant, observa Waldemar, fut en effet chassé de ses états par les troupes françaises.

Lupin continua :

« 1809. – Aujourd’hui, mardi, Napoléon a couché à Veldenz. C’est moi qui ai fait le lit de Sa Majesté, et qui, le lendemain, ai vidé ses eaux de toilette. »

— Ah ! dit Lupin, Napoléon s’est arrêté à Veldenz ?

— Oui, oui, en rejoignant son armée, lors de la campagne d’Autriche, qui devait aboutir à Wagram. C’est un honneur dont la famille ducale, par la suite, était très fière.

Lupin reprit :

« 28 octobre 1814. – Son Altesse Royale est revenue dans ses États.

« 29 octobre. – Cette nuit, j’ai conduit Son Altesse jusqu’à la cachette, et j’ai été heureux de lui montrer que personne n’en avait deviné l’existence. D’ailleurs, comment se douter qu’une cachette pouvait être pratiquée dans…  

          La date du 12 mars 1803 nous renvoie à une visite efectuée par Bonaparte, alors en qualité de Consul, à l'Hotel de la Monnaie sis à Paris. Il s'agit ici de déceler le détail qui pourrait avoir conditionné ce choix de la part de l'écrivain. L'hôtel de la Monnaie, ainsi que l'illustre ce lien, a la particularité d'abriter en son sein une singularité proche de nos préoccupations :

         https://www.paristoric.com/index.php/sciences-et-nature/cadrans-et-mesures/1439-la-meridienne-de-l-hotel-de-la-monnaie

        De même faut-il s'attacher au détail quant à la date du 28 octobre 1814, ce jour est décidé d'ériger une colonne monumentale, square andré Chénier, à Carcassonne, celle-ci sera érigée en 1823 :

        

La pose de la première pierre du monument prévue le samedi 3 mai 1823 fut effectuée par le Baron Saint-Hilaire Angellier, préfet du département de l’Aude en présence de Monsieur Charles de Fournas, Maire de la Ville. Dans les fondations du piédestal de la colonne fut aménagé un logement dans lequel devait être placée une boîte contenant plusieurs médailles ainsi que l’avait demandé le Maire de Carcassonne au Préfet.

Les médailles provenant de la Bibliothèque de la Ville étaient les suivants :
Celle qui rappelle l’entrée de sa Majesté dans Paris le 3 mai 1814.
Celle frappée à l’occasion du mariage de SAR le Duc de Berry.
Celle qui représente l’érection de la statue équestre d’Henri IV.
Celle portant la devise : Ludovico reduce Meurieux Redivivus.
Celle destinée à perpétuer le souvenir des victoires de Louis XIV.
Celle relative au rétablissement du Crédit Public.

           Le lecteur ou lectrice qui me suit fidèlement aura de suite remarqué le signe établi avec l'érection de la seconde statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris, dont j'affirme encore une fois que ce monument est le coeur de cible et le site miroir de la cache de Rennes les Bains, et que cet apport de la part de maurice Leblanc, s'inscrit dans le plan général de communication des Initiés du 19ème et 20ème siècle.

           Enfin, pour clore en beauté cette série O combien signifiante, à la date du 29 octobre est fêté la saint Bérenger...

           29 octobre. – Cette nuit, j’ai conduit Son Altesse jusqu’à la cachette, et j’ai été heureux de lui montrer que personne n’en avait deviné l’existence. D’ailleurs, comment se douter qu’une cachette pouvait être pratiquée dans… 

           On ne peut plus clair...

           Par ailleurs, il est possible que le jeu entre APOON et APOLLON dans le roman ne dissimule quelque message de la plus haute importance, piste que je suis en train d'explorer, et il serait question ici encore de modélisation.

           En ce 23 novembre 2021 - Tous droits déposés - alain COCOUCH

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14 octobre 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES - OU IL EST QUESTION DE TABLEAU

 

          Le lecteur ou la lectrice qui me suit avec intérêt dans mes diverses incursions dans le domaine de l'invisible trouvera sans doute satisfaction, je le souhaite, au fil de la lecture de cette présente étude.

           D'aucuns connaissent ma prédilection pour l'Essai de l'abbé Henri Boudet, La Vraie Langue Celtique ( VLC ), ainsi que la méthodologie que j'ai apprise après de nombreuses heures à l'appréhender, la tester et la maîtriser enfin. Pour de plus amples développements concernant celle-ci, merci de vous référer au chapitre méthodologie présente sur le blog.

          Ainsi le mot-clef '' tableau '' entretenant un lien étroit avec le dossier des deux Rennes me semble-t-il des plus opportun.

          Ce mot apparaît deux fois dans la VLC pages 269 et 275, ou il est question des caves de l'Observatoire de Paris.

          La page 275 = 27 mai renvoie à la date anniversaire de décès de  Gaspard Dughet, dit le Guaspre Poussin, beau-frère de Nicolas Poussin, dont le tableau '' Les bergers d'Arcadie '' semble jouer un si grand rôle dans le puzzle castelrennais.

          Voici qui est prometteur...

         Poursuivons avec l'examen de la page 269 = 26 septembre - cette date nous renvoie vers l'une des pièces maîtresses du dossier, à savoir la stèle de Marie de Nègre d'Ables, marquise de Blanchefort, ceci par la date de son mariage le 26 septembre 1752 avec joseph d'Hautpoul Félines.

         Le message à considérer sur ces deux résultats se concrétise en associant l'apport de nicolas Poussin dans l'énigme, '' les Bergers d'Arcadie '' et sa fameuse maxime ET IN ARCADIA EGO, et le lien avec la stèle de Marie de Nègre d'Ables, ce qui logiquement nous conduit à un élément jusqu'alors sujet à caution, puisque apparaissant dans un document du Prieuré de Sion, décrivant la dalle horizontale comportant la formule Et in arcadia ego, et  attribuée à Eugène Stublein dans Pierres gravées du Languedoc - 1884 -.( sur ce sujet voir le site Rennes-le-chateau-bs.com )

         Pour compléter le dispositif à l'oeuvre, il est nécessaire de nous référer au tableau de la page 275 de la VLC, et grande est notre surprise en nous apercevant que le total des valeurs numériques exposés dans chacune des colonnes est FAUX. Ainsi au lieu de 603 total de la première colonne, faut-il lire 683.

         Ce total de 683 ne peut que nous interpeller, car se rapprochant dangereusement de la valeur de PAX 681, apparaissant dans le décryptage d'un des deux parchemins de l'énigme, et ainsi que j'ai pu l'écrire en son temps, 681 devait être lu selon une seconde modalité liée au calendrier républicain, et ensuite retranscrite en calendrier grégorien, ce qui produit que ce soit pour 681 ou 683, la date anniversaire de décès de David Teniers Le Jeune, autre artiste-peintre mis à contribution dans l'énigme, pour son tableau '' Les tentations de saint Antoine '' , soit le 25 avril...

          Et enfin ceci, qui pourrait, suite aux informations précédentes dont j'ai fait état, nous signifier, de la part d'Henri Boudet, une connaissance parfaite des rouages du dossier, et du point d'arrivée sur le plan géographique, car un autre peintre va apparaître, et sans doute est-ce là la CLEF DE TENIERS qui me taraude depuis des mois...en effet le 25 avril 1886 décède Eugène Isabey, peintre connu pour ses Marines et en particulier ses tableaux sur la falaise d'Etretat et sa fabuleuse auguille ( creuse )...

         Il y a une autre information mais je la conserve par devers moi pour l'instant.

         Falaise à Etretat par Louis-Gabriel-Eugène Isabey sur artnet

         En ce 14 octobre 2021, tous droits réservés, alain COCOUCH.

         

         

12 juillet 2021

Hommage à alain Féral - La clef du royaume des morts

 

         Au cours de l'année 2017, Gino Sandri présente et actualise la réflexion autour d' un singulier ouvrage, fruit du travail méticuleux et talentueux d'une non moins singulière personnalité, pour qui l'énigme de Rennes était un chemin de vie ...

         Alain Féral, donc, à qui je tenais à rendre hommage par la présente étude.

        Hommage au poète, hommage au chercheur dont j'estime ne pas trahir le message en dévoilant une part de ce qui demeurait caché dans son Livre.

        Lien sur la conférence dont je recommande la lecture en plein écran :

        Gino Sandri : Hommage à Alain Féral (Conférence du Centenaire) - YouTube

        A l'instar de ses prédécesseurs initiés du 19ème et 20ème siècle, alain Féral utilise le même système de correspondance de dates du calendrier, celles-ci produisant par effet miroir nombre de résultats signifiants. Cette dynamique est un des chemins à suivre afin de parvenir au but, à savoir la localisation géographique de la cache principale sise sur le territoire de la commune de Rennes-les-Bains.

        Le premier signe : Présentation du cadastre de Rennes le Château - 25 août 1831. 21ème minute

        Avant tout cette étude du site RLC archives qui pose les bonnes questions :

        Domaine et géométrie 2 - Rennes-le-Château Archive (rennes-le-chateau-archive.com)

        J'attire ici votre attention sur la date du 25 août, décalée par rapport au corps officiel du titre et sur la mention D'après qui pourrait laisser penser qu'alain Féral a retouché un document authentique en lui apportant ce détail sur la date qui éclaire d'un jour nouveau son travail. Date de première importance puisque celle-ci va répondre en effet miroir à celle du 25 août 1818 correspondant à l'inauguration de la seconde statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris. Ce monument étant à considérer comme le référent parisien à prendre en compte pour achever la Queste. Cette statue est le cheval de Dieu, cheval deux fois monté et premier point de longitude de référence 02° 20' 28'' Est, le second point se situant rue de la Ferronnerie à Paris, lieu de l'attentat qui coûta la vie au monarque, longitude 02° 20' 52'' Est.Ici convient-il de méditer sur ce qu'écrit alain Féral sur l'une de ses planches '' L'étude d'un plan élaboré se révélant n'être effective qu'en connaissance d'un shéma extérieur '' et poursuivant sur le même registre '' L'analyse d'un cadastre non muni de ces indications extérieures - ignoré des habitants de la commune - n'aboutissant pas à sa démonstration''.

       Le plan dont il est question répondant à un double sens - cartographique ou bien encore l'oeuvre d'un groupe agissant dans l'occulte. Gino Sandri qui connaît bien les rouages du dossier, en appelle à notre curiosité par la suite sur des points essentiels, notamment le fait de souligner la signature de certaines planches des noms de Spatz et d'Anton Götte ( prononcé Gueute ) précisant qu'il s'agit là d'un choix porté sur des patronymes à consonance germanique. En effet, cet emprunt de la part de l'auteur ne doit rien au hasard.

      Le cas Spatz ; Il s'agit ici de Willy Spatz - peintre allemand dont la date de décès le 04 août 1931 répondait à l'impérieuse nécessité de faire apparaître toujours en effet miroir ( exemple parfait pour l'inversion à suivre ) la date de naissance de Monseigneur Sibour - personnalité religieuse du 19ème siècle - et par son intermédiaire un lieu parisien disons chargé, ainsi qu'une autre date mythique dans l'univers de Rennes le Château, le 17 janvier :

     L’assassinat de Monseigneur Sibour, Archevêque de Paris | PARIS à NU (paris-a-nu.fr)

    L'église saint Etienne du Mont précisons-le veille sur la dépouille mortelle d'une personnalité fort sollicitée dans l'affaire qui nous occupe puisqu'il s'agit de Blaise de VIgenère, sa longitude est de 02° 20' 52'' Est.

    Voici donc le second signe d'alain Féral.

    Le cas Anton Götte - Ici, l'emprunt de ce nom de signature manifeste, de la part de son auteur, quelque malice.

    La solution nous est soufflée par Gino Sandri '' Peut-être Anton Götte cache t il plusieurs personnages '' nous encourageant à dissocier les deux composantes de cette identité, d'un côté le prénom, de l'autre le patronyme qui nous conduit vers Goethe.

    Le résulat est Anton Bruckner , pianiste, compositeur, et organiste autrichien, né le 04 septembre 1824.A ce titre il fut à l'origine d'une symphonie n° 6 - 

Symphonie N°6 - Lieder (4) d'après Goethe.

    C'est cette date du 04 septembre qui va conduire au développement - en effet miroir à la date de naissance d'Anton Bruckner répond  la date de mariage des parents d'un autre acteur célèbre du dossier des deux Rennes, l'abbé Henri Boudet -Registres d'état civil de la commune de Montfort-sur-Boulzane, Aude, (Mariages Année 1831), 4 septembre 1831", Archives Départementales de l'Aude, Carcasonne.

    Ce lien vers Henri Boudet pourrait être un appel à piocher, ce que certains chercheurs s'évertuent à faire sur le terrain, dans l'essai de Henri Boudet, La Vraie Langue Celtique ( pour le lecteur ou la lectrice qui découvre ce blog - il sera impératif de remonter le temps et lire mon travail sur cet essai ) - Puisqu'un certain nombre de pages dans la VLC contient des mots-clefs - la numérotation de celles-ci devant être traduite en dates du calendrier ( exemple page 156 = 15 juin ) et en inversant le processus, la date du 04 septembre produit la page 049 - laquelle page contient le mot-clef Arche - le 04 septembre fête de saint Moïse...

    Voici donc pour les trois premiers signes qui nous sont adressés par alain Féral dans son ouvrage, alain Féral qui sans aucun doute avait brisé le miroir, était passé de l'autre côté, là ou vont les âmes simples, épurées.

        Etude à suivre - je cherche à savoir si d'autres dates en clair apparaissent dans ''La clef du royaume des morts'' donc si quelque chanceux possède cet ouvrage merci beaucoup de me les transmettre : alain.cocouch@gmail.com

        Tous droits réservés - alain COCOUCH - 12 juillet 2021

 

      

       

       

        

        

22 mai 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite et fin - Là ou va l'Indien

 

          Comme précédemment exposé lors de ma dernière intervention - ou il est question du symbole de l'escadrille La Fayette durant la première guerre mondiale - un visage d'Indien de profil ainsi que  le lien sur un tableau  représentant l'Aiguille d'Etretat - un site situé sur le territoire de la commune de Rennes-les-Bains est chargé du poids de ces deux indices.

          Je dois à Jean-Pierre Garcia et Patrick Merle d'avoir confirmé la piste que je suivais depuis la reprise de mes recherches.

          Le fait que deux méthodologies différentes et exploitant un matériel distinct l'un de l'autre parviennent à la même conclusion et au même point d'arrivée devrait, s'il en était besoin, titiller l'intellect de mes contemporains.

          Venons-en au fait : le site en question se situe aux gorges du Bézis, très précisément  le promontoire rocheux connu sous le nom de La tête de l'Indien. L'une des deux entrées menant à la cache principale se trouve ici. Ce lieu étant à la fois le début et la fin du codage entrepris et poursuivi par les initiés du 19ème et du 20ème siècle. Voici pourquoi.

          Depuis la restitution de mes travaux je vous ai entretenu d'un fil rouge à suivre - la date du 13 décembre - date anniversaire de la naissance du roi Henri IV - dont la statue équestre au Pont-Neuf de Paris ( le cheval de Dieu ) jouxte le lieu du martyre du dernier Grand Maître de l'Ordre du Temple ( la Croix ) est le site miroir  de la cache de Rennes-les-Bains - et le premier point de longitude auquel se référer 02° 20' 28'' Est, le second étant la rue de la Ferronnerie à Paris ( lieu de l'attentat commis par François de Ravaillac ) longitude de 02° 20' 52'' Est. Quant à la latitude les ruines du château de Blanchefort doivent être considérées comme la ligne à suivre.

         Point de départ du codage et point d'arrivée par la date du 13 décembre et voici l'élément déterminant qui conditionna le reste :

         Sceau du Massachusetts — Wikipédia

         Sceau de l'Etat du Massachussets - 13 décembre 1780

         Sceau du Massachusetts — Wikipédia (wikipedia.org)

         Quand j'écris conditionna le reste ce n'est pas une vue de l'esprit, c'est bien parce que ce blason dirigeait nos regards vers un site en lien avec un indien que les initiés successifs prirent la date du 13 décembre comme point nodal de référence, et c'est parce que Henri IV était né un 13 décembre, que sa statue équestre fut choisie comme site miroir ! 

         Pour celles et ceux qui découvrent mon travail peut-être sera-t-il utile de vous référer au début de mon intervention - et le jeu subtil autour de la date du 13 décembre 1204 ( Moïse Maïmonide - Genesareth - Tibériade - et la date du 17 janvier 1781 - décès de Marie de Nègre d'Ables produisant le 20 du mois juif de Tvet en conversion. )

          Poursuivons le fil rouge de cette date du 13 décembre - au demeurant fête de sainte Lucie qui apporte la lumière dissipant les ténèbres - par les exemples suivants : 

         Monseigneur de Bonnechose bien connu des chercheurs, dont l'oraison funèbre fut prononcée par M.Besson dans l'église métropolitaine de Rouen le 13 décembre 1883.

         Souvenons-nous du blason du pape Leon XIII, à Rennes le Château, représentant une comète - la devise de ce pape étant Lumen in coelo ( lumière dans le ciel ) :

         Chronique du 13 décembre 1873 - Wikisource

         Ici le message est sur le 13 décembre et l'année 1818 ( année d'inauguration de la seconde statue équestre )

         La Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet contribue à orienter notre recherche vers ce même résultat ;

         Le mot indien n'est pas contenu dans cet essai, à contrario le mot Inde y figure page 010 et 050, pages inexploitables en terme de dates directement rattachées au numéro de page, mais recelant le matériel qui va nous permettre d'aboutir aux résultats suivants ;

         Page 10 est cité M. françois Bopp, savant linguiste - celui-ci sera remplacé au sein de l'académie des Inscriptions et Belles Lettres le 13 décembre 1867 par M. de Rossi.

         Page 50 est cité Georges Cuvier qui a la particularité d'être né le 23 aout 1769 - en écho de l'inauguration de la première statue le 23 aout 1614.

         Ceci nous dessine un chemin vers la statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf.

         Le mot Indien induit le mot Amériques - mot-clef présent une fois unique page 185 - sur cette même page est cité Henri Martin, historien, né le 20 février 1810 - en correspondance de dates nous trouvons ce résultat - le 20 février 1865 marque la date de fondation du Massachussets Institute of Technology à Boston.

         Le mot-clef cave au singulier ne ressort qu'une fois page 124 = 12 avril - La ville de Spencer fut colonisée et s'incorpora municipalité le 12 avril 1753, se séparant ainsi de la ville de Leicester. La ville doit son nom au gouverneur du Massachussets de l'époque - Spencer Phips.

         Le mot Têt ressort une fois unique page 214 ou il est question de la vallée de la Têt dans la Cerdagne française - le 21 avril - 753 av. J.C est la date de référence communément admise pour la fondation de Rome connue sous le vocable Ab urbe condita - qui dans la production moderne du dossier personnifie le Temple rond de Rennes les Bains...

         Souvenons-nous enfin de la devise In hoc signo vinces ( par ce signe tu vaincras ) en mémoire de la bataille du pont Milvius que se déroula le 28 octobre 312 - en correspondance de date le 28 octobre 1636 est la date de fondation de l'Université Harvard dans le Massachussets...

         Voici donc la conclusion - mais peut-être aussi le départ vers un prolongement sur le terrain - et quelque soit les pensées négatives à mon encontre - personne ne m'empêchera de poursuivre ma quête. 

         A bon entendeur - je ne connais qu'une loi le Code Pénal donc inutile de me menacer sous peine de...

         Fin provisoire - je travaille actuellement le matériel suivant : Belphégor le roman original et l'Atlantide de Pierre Benoit et ma foi c'est chargé !

         Portez-vous bien - en ce 22 mai 2021 - alain COCOUCH tous droits déposés.

24 avril 2021

Du secret des deux Rennes suite - L'île au trente cercueils

 

      

« L'île aux trente cercueils » est un roman de guerre, à l'instar de l'Eclat d'obus, ou du triangle d'or L'action se passe en 1917, le méchant est un malade d'origine polonaise, mais ce qui domine, c'est une intense germanophobie. Arsène Lupin, comme dans les deux romans de guerre précédemment cités, n'intervient qu'en deuxième partie. Et comme dans Le triangle d'or, son pseudonyme, Don Luis Perenna, est quasi invincible. On est assez loin du Lupin humain, gouail lard, à la fois bravache et chevaleresque, on approche du surhomme à la française, temps de guerre oblige ? Jusque là, on a une continuité, mais « L'île aux trente cercueils » introduit aussi une discontinuité : l'action se déroule en huis-clos. Tout se passe ou presque dans l'île fictive de Sarek, au large de l'archipel des Glénans. Et c'est dans ce cadre breton que Leblanc choisira de nous peindre des scènes qui oscillent parfois entre le fantastique et l'horreur.

 

Rappel

Statut : Enigme hitorique.

Référent – site miroir : La statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

Rue de la Ferronnerie Paris -

Modus Operandi : Choix de la part des auteurs d'éléments constitutifs produisant des résultats en fonction des correspondances en terme de dates de différents calendrier – la plupart grégorien -

 

Ainsi qu'indiqué ci-dessus, le matériel que j'ai exploré prend naissance dans le choix opéré par Maurice Leblanc, dans la citation de noms de personnalités historiques – lesquelles devront être travaillées en fonction des dates de naissance ou/et de décès, ou d'un événement singulier qui leur serait rapporté.

L'étude ci-dessous ne prétend pas tout expliquer mais éclaire d'un jour nouveau, qui ne manquera pas chez certains de susciter une réelle surprise, les intentions de l'écrivain.

 

Certaines données qui vont être à disposition du lecteur sont des redites de résultats déjà rencontré, notamment dans l'étude de la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, aussi je ne m'étendrais pas trop sur celles-ci, à charge du lecteur,lectrice, de remonter le temps en le prenant ( le temps ). Les temps de confinement new style que nous subissons aujourd'hui devrait faciliter la chose.

 

Venons-en à notre propos.

L'héroïne du roman Véronique d'Hergemont – Le choix du romancier de ce prénom de Véronique ne doit sans doute rien au hasard – Il est fait référence ici à sainte Véronique – Femme de toute compassion qui essuya le visage de Jésus de Nazareth lors de sa passion dans la montée vers son lieu de sacrifice : le Golgotha.

Le résultat est à découvrir sur la date de sa fête en terme de correspondance : le 04 février.

04 février 1905 : décès de Ernest-Louis Barrias -sculpteur à qui nous devons entre autres œuvres un monument à Victor Hugo - Monument à Victor Hugo, haut-relief en plâtre. Hugo entouré des personnages de ses romans : Esmeralda, Quasimodo, Cosette, Gavroche , Jean Valjean , les Travailleurs de la Mer, 131 × 203 cm, no inv. 1904.9.1 38 ;

  • Monument à Victor Hugo : la nuit du 4, haut-relief en plâtre. Hugo appelant à la résistance au coup d'État de Louis-Napoléon le 4 décembre 1851, 133 × 206 cm, no inv. 1904 

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  • Il y a ici un renvoi sur la date du 04 décembre – le 04 décembre 1642 Richelieu décède – son corps sera inhumé en la chapelle de la Sorbonne ( et c'est ici le résultat attendu ) le 13 décembre – date du 13 décembre qui est un fil rouge que nous avons déjà rencontré chez divers intervenants de l'énigme en référence à la date anniversaire de la naissance du roi Henri IV.

 

Poursuivons – citation de Chateaubriand dans le roman – renvoie vers le monument dédié à Nicolas Poussin en l'église San Lorenzo de ...- élément déjà répertorié.

 

Les matériaux les plus intéressants dans L'île au trente cercueils se trouvent dans les chapitres 11 et 16 -

 

Chapitre 11 –Le fléau de Dieu - Référence à Louis II de Bavière – celui-ci est né le 25 août 1845 – élément qui renvoie vers la date du 25 aout 1818 qui voit l'inauguration de la seconde statue équestre d'Henri Iv au Pont-Neuf de Paris. Décès le 13 juin 1886 – date du 13 juin qui renvoie à la fête de saint Antoine de Padoue – bien connu des chercheurs – Pour ce qui nous intéresse, sans vouloir restreindre son aura auprès des fidèles, saint Antoine à partir du 18ème siècle, est également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé et, enfin, pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur (qui deviendra un pieux novice) lui aurait dérobé ses commentaires sur les Psaumes et se serait ensuite senti obligé de les lui rendre.

 

En prenant en compte le référent parisien – la statue d'Henri IV et le message de saint Antoine – le message est très clair.

 

Référence à Richard Wagner – naissance le 22 mai 1813 – en correspondance le 22 mai 1733 naissance de Hubert Robert dit Robert des ruines ( déjà répertorié ) entre autres connu pour le tombeau de jean-jacques Rousseau – Tombeau dont s'inspira un second peintre Nicolas-Antoine Taunay pour un de ses tableaux portant : TAUNAY ; avers : [peint sur le tombeau] ET EGO IN ARCADIA GRATUS EXIVI

Chapitre 16 – La dalle des rois de Bohême – Référence à Nostradamus – Naissance le 14 décembre 1503 – En correspondance le 14 décembre 1911 l'explorateur norvégien Roald Amundsen atteint le Pôle sud – Il convient ici de se plonger dans les arcanes des expéditions polaires de cet explorateur pour comprendre pourquoi Maurice Leblanc nous guide vers ce résultat- Préparée avec méticulosité, cette entreprise hardie est aussi une coïncidence . Deux ans auparavant, Amundsen a échafaudé des plans pour étendre son exploration de l'océan Arctique et se laisser dériver jusqu'au pôle Nord. Mais il a reçu la nouvelle que Robert Peary a annoncé l'avoir déjà atteint en 1909 (ce qui fut ensuite contesté). « À cet instant, racontera plus tard Amundsen, je décidai de modifier mon objectif, de changer du tout au tout, et d'aller vers le Sud ». Amundsen escompte que la conquête du pôle Sud lui assure la gloire aussi bien que le financement des explorations suivantes. Faisant semblant de se préparer pour le Nord, il organise secrètement son départ pour le Sud. Mais parvenir le premier au pôle Sud ne va pas de soi. Commandée par le capitaine Robert Falcon Scott et entourée d'une abondante publicité, une expédition britannique s'y destine également.

Amundsen n'ignore rien des ambitions de son rival. La note du 12 décembre 1911 dans son journal de bord en témoigne : tenaillé par l'idée que Scott peut le prendre de vitesse, il se met en route avant l'arrivée du printemps polaire, et, malgré une météo défavorable, il devient le premier à atteindre le pôle Sud le 14 décembre 1911

Le Pôle Nord renvoie à l'imaginaire de l'Hyperborée et l'ultima Thulé :

Les rares éléments écrits de Pythéas parvenus jusqu'à nous ne nous permettent pas aujourd'hui d'identifier Thulé avec certitude. Certains auteurs ont avancé l'hypothèse qu'il s'agissait des îles Féroé, des Îles Lofoten et même du Groenland mais compte tenu des indications de Pythéas, il s'agit plus vraisemblablement de l'Islande voire de la Norvège qui pouvait à l'époque être considérée comme une île. Paul Gruyer, dans son livre Ouessant, Enez Heussa, l'île de l'Épouvante1, publié en 1899, rapporte l'ancienne tradition orale qui faisait d'Ouessant la mythique Thulé, tradition déjà rapportée un siècle plus tôt par Jacques Cambry dans son Voyage dans le Finistère

Pythéas n'indique pas avoir atteint Thulé. Il révèle simplement qu'elle est située à six jours de navigation depuis la Grande-Bretagne à des latitudes proches du cercle polaire. Certains auteurs ont imaginé que les indications de Pythéas concernant des populations pratiquant la culture du blé et l'élevage des abeilles se rapportaient à Thulé et à ses habitants. S'il s'agit vraisemblablement de peuples rencontrés au cours de son voyage dans le nord de l'Europe, rien n'indique qu'ils étaient les habitants de Thulé.

Nous verrons plus loin pourquoi cette destination mythique est présente.

Une date isolée dans le même chapitre celle du 14 septembre – Expédition Amundsen : Le 14 septembre 1911, sur le chemin du retour, ils laissèrent la plus grande partie de leur équipement au dépôt du 80e parallèle sud pour alléger les traîneaux .



Mention du prophète Ezéchiel ( même chapitre ) - fête le 23 juillet – Renvoi sur une autre expédition polaire – cette fois-ci dans le but d'atteindre le Pôle Nord et menée par l'explorateur Nansen - Le 23 juillet 1894 un jour après avoir quitté leur campement, Nansen entrevoit un premier bout de terre. Il écrit « Terre en vue ! Pour la première fois depuis deux ans, nous voyons quelque chose s'élever au-dessus de l'horizon blanc de la banquise. Une nouvelle vie commence pour nous »

 Pou ajouter sur la référence à Nostradamus, celui-ci, non sans raison dans ses «Siècles», n'appelait les Russes rien de plus qu'un «peuple hyperboréen»

Un autre écrivain et grand initié – Jules Verne – dirige également notre attention vers le Grand Nord – Dans les Aventures du capitaine Hatteras un chapitre ne saurait échapper à notre vigilance ; L'Arcadie boréenne qui s'ouvre ainsi :

Le 29 mai, pour la première fois, le soleil ne se coucha pas ; son disque vint raser le bord de l’horizon, l’effleura à peine et se releva aussitôt ; on entrait dans la période des jours de vingt-quatre heures. Le lendemain, l’astre radieux parut entouré d’un halo magnifique, cercle lumineux brillant de toutes les couleurs du prisme ; l’apparition très-fréquente de ces phénomènes attirait toujours l’attention du docteur ; il n’oubliait jamais d’en noter la date, les dimensions et l’apparence ; celui qu’il observa ce jour-là présentait, par sa forme elliptique, des dispositions encore peu connues.

En matière de dates du calendrier en effet miroir le 29 mai 1814 marque le décès de Joséphine de Beauharnais que l'on retrouvera citée par Maurice Leblanc dans un autre de ses romans à clef que nous examinerons par la suite ! La comtesse de Cagliostro.

Le 29 mai étant la date à retenir pour le résultat final – le 29 mai 1698 marque la naissance d'Edmé Bouchardon sculpteur et dessinateur, parmi ses œuvres une statue équestre de Louis XIV place des Victoires Paris dont la longitude 02° 20' 28'' Est est très proche de celle de la statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf 02° 20' 27,4'' Est. Par ailleurs se trouvait également en cette place une statue du général Desaix( répertorié ) qui fut fondue pour la création de la statue d'Henri IV.

Ceci pour la destination et la localisation de la cache de Rennes-les-Bains.

       

Mais revenons à l'Ile au trente cercueils et à son ton violemment germanophobe assumé par l'écrivain. Il n'est que de lire la peinture de Vorski pour s'en convaincre. Et examinons si une intention cachée ne pourrait expliquer ce choix de la part de l'écrivain.

 

Ici, la question de date est d'importance – L'île au trente cercueils paraît du 06 juin au 03 août 1919 – Et puisqu'il est question ici d'Hyperborée et partant de la cité mythique Ultima Thulé nous ne saurions détourner nos regards de la création en 1918 de la Société de Thulé qui inspira le national-socialisme dans sa dimension raciste, suprémaciste et antisémite, mais aussi force occulte exploitant les anciens mythes nordiques afin de magnifier la race Aryenne.

En 1919 voici ce que cette société de Thulé arborait comme symbole :



Mai 1919 adoption par le Deutchland Arbeiten Parti de la svastika lévogyre.

D.A.P que cotoie alors Friedrich Krohn de la Société de Thulé.

Ceci pourrait expliquer ce qu'écrit Maurice Leblanc dans l'Ile au trente cercueils :

'' ...l'élan mystique d'une race qui se croit prédestinée …'' mais aussi dans le chapitre Le vieux druide une référence à la croix gammée :

Mais le vieux Druide entendit le mot. S’aidant d’un bâton sur lequel il s’appuyait, il se leva et cria :

       

« Qu’est-ce que ça signifie ? Se méfier de moi ! Elle est raide celle-là ! Me traiter de fumiste ! Tu n’as donc pas vu ma hache, et, sur le manche de cette hache, le dessin de la croix gammée ? Hein, la croix gammée, le signe solaire cabalistique par excellence. Et ça ! qu’est-ce que c’est ? (Il montrait son chapelet d’oursins). Hein ! qu’est-ce que c’est ? des crottes de lapin ? Vous en avez du culot ! Appeler des crottes de lapin des œufs de serpent, «  des œufs qu’ils finissent par former, de la bave et de l’écume de leurs corps mêlés, et qu’ils rejettent en l’air au milieu de sifflements. » C’est Pline lui-même qui l’a dit ! Tu ne vas pas aussi traiter Pline de fumiste, j’espère ? En voilà un client ! Se méfier de moi, alors que j’ai tous mes diplômes de vieux Druide, toutes mes patentes, tous mes brevets, tous mes certificats signés par Pline et par Chateaubriand. Quel culot ! Non, vrai, tu en trouveras des vieux Druides de mon espèce, authentiques, de l’époque, avec leur patine ancienne et leur barbe séculaire ! Moi, un fumiste ! moi qui possède toutes les traditions et qui jongle avec les coutumes d’antan ! Veux-tu que je te danse le pas du vieux Druide, tel que je l’ai dansé devant Jules César ? Le veux-tu ? 

Ainsi, Maurice Leblanc, en regard du grand secret qu'il se devait de protéger, tout en livrant à celui ou celle qui sait lire dans l'invisible, pourrait ici, dans ce roman sombre à la lisière du fantastique, nous conter une autre bataille, celle-ci opérant dans l'occulte, et préfigurant les combats du futur contre le mal absolu que représenta le nazisme...

Lundi de Pâques 2021 – alain COCOUCH tous droits réservés

A suivre : Etude sur la Comtesse de Cagliostro.











 

            

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5 avril 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite - IN ROBORE FORTUNA

 

  Plus léger que les Arsène Lupin. Une danseuse de cordes, une magicienne, une diseuse de bonne aventure, une saltimbanque mais surtout une très bonne enquêtrice! Une intrigue familiale avec un rendez-vous secret pris 200ans plus tôt, un trésor caché, une devise mystérieuse...

                   Dans ce roman paru en 1923, Maurice Leblanc se révèle fort disert quant aux messages disséminés tout au long de l'intrigue. Ce, d'autant plus lorsqu'il nous livre, prenant appui sur la trame du récit, la méthodologie à suivre afin de percer le voile de mystère entourant son oeuvre, et par extension le secret des deux Rennes  :            

- Dans ma famille, dit l'ouvrière, et du temps de mon père et de mon grand-père, on faisait la même chose : quand un enfant est malade, on l'amène le 12 juillet dans la chapelle de Saint-Fortunat à La Roche-Périac. C'est comme s'il était guéri.

Ainsi, par ces deux autres voies, la légende avait passé jusqu'à cette femme du peuple, et jusqu'à ce chemineau, mais une légende déformée, où il ne restait plus que des bribes de la vérité initiale. L'église remplaçait le château. Saint-Fortunat remplaçait la fortune. Seule la date du jour comptait, sans qu'il fût question du millésime...

                  Je ne ferais pas l'affront au lecteur vis à vis du mot millésime, dont l'oenologie est le domaine privilégié, et que Maurice Leblanc emploie pour nous entretenir du jeu de correspondance de dates dont je me suis emparé à mon tour, succédant aux Initiés qui m'ont précédé, et qui est l'une des voies menant à la résolution de l'énigme. La redondance d'un nombre non négligeable de résultats, quelque soit le matériel d'étude investigué, devrait pouvoir convaincre l'honnête homme ou femme de la justesse de mon propos.

                 Considérant que ce jeu de pistes auquel se livre notre écrivain a pour fonction de nous mener jusqu'à la découverte d'un trésor, il n'est pas illogique de présumer que l'auteur aura parsemé son ouvrage de nombre d'indices liés aux dates du calendrier pour l'essentiel, balayant ainsi tout le champs du possible. Ainsi des personnages,le premier d'entre eux étant Dorothée, au portrait riche de ces qualités qui nous la font aimer et chérir. Dorothée, pour ce qui nous occupe, est fêtée en tant que sainte à la date du 06 février. En correspondance le 06 février 1855, Monseigneur de la Bouillerie est nommé au titre d'évêque de la cité de Carcassonne. Figure locale audoise dont l'intérêt réside dans le fait qu'il désigna Henri Boudet en divers ministères successifs. Nous voici donc en terrain connu.

                Castor et Pollux, autres personnages attachants, déplace le sujet sur un autre plan. Ce que d'aucuns ont pu considérer comme un signe vers les sphères célestes, rejoint une thématique déjà présente dans l'Ile au trente cercueils. Castor et Pollux, les dioscures :

               Le terme Dioscures désigne, durant la Première Guerre mondiale, le duo formé à l'OHL par Erich Ludendorff et Paul von Hindenburg. Ces deux militaires, auréolés de leurs succès face aux Russes, exercent la totalité des pouvoirs militaires dans le Reich à partir de 1916.

               Montfaucon, pour ce qui le concerne, ressortira plus loin.

               La formule In robore Fortuna - la fortune est dans le chêne - nous demande de bien vouloir considérer le jour du chêne dans le calendrier républicain, soit le 21 avril.

               Le 21 avril -753 av. J.C marque la fondation de Rome. C'est à partir de cette date que Rome emploiera l'expression Ab urbe condita, ce qui nous renvoie à un document attribué au Prieuré de Sion mythique, exposant le temple rond de Rennes les Bains, celui-ci comprenant deux portes ou entrées.

               Le 21 avril nous renvoie également sur la figure royale de Louis XIII, en 1643, sur la régence de la Reyne. Louis XIII, fils d'Henri IV, dont nous avons déjà écrit le lien existant avec la place Dauphine à Paris.

               Un troisième 21 avril, en 1918, qui nous replace dans l'univers de la première guerre mondiale puisque ce jour le célèbre aviateur allemand Le Baron Rouge est abattu et décède.

               Poursuivons. Le titre du roman pourrait se référer à madame Saqui danseuse de corde, dont certains traits de caractère dans le roman se rapproche de la prestation de cette artiste :  Mme Saqui jouait à elle seule sur la corde raide des mimodrames, où elle représentait le passage du mont Saint-Bernard, la bataille de Wagram, la prise de Saragosse.

               Celle-ci décède le 21 janvier 1866, 21 janvier qui nous renvoie à la date de  l'éxécution de Louis XVI, en 1793 - Louis XVI né un 23 août  1754, 23 aout en 1614 qui marque l'inauguration de la première statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris - site miroir de référence dans notre énigme.

               Analysons maintenant les dates du calendrier apparaissant en clair dans le roman :

               La date du 30 juin appele également plusieurs réponses d'une logique implacable.

               Le 30 juin 1569 un négociant huguenot est exécuté place de Grève, et décision est prise d'élever un monument appelé Croix de Gastine, qui en 1571 sera transféré par morceaux Place des Innocents, laquelle place jouxte la rue de la Ferronnerie, lieu de l'attentat de Ravaillac - longitude 02° 20' 52'' Est.

               Suite logique : Le 30 juin 1610, après la célébration religieuse en la cathédrale Notre-Dame la veille, la dépouille mortelle d'Henri IV part pour la nécropole de saint Denis.

               Le 31 juillet : En 1806, naissance de l'artiste-peintre Eugène Le Poittevin, qui se fit construire une villa à Etretat, auquel nous devons en rapport parmi d'autres toiles thématiques régionales ce tableau, ce qui devrait titiller l'intellect de certains connaisseurs du dossier Maurice Leblanc : 

               Eugène Lepoittevin - Wikiwand 

               

         Vue de l'Aiguille de la falaise d'Etretat 1920

             Chose remarquable qui explique sans doute le choix de Maurice Leblanc, Léon Achard, ténor d'Opéra, figurant dans l'opéra La coupe du roi de Thulé, épousa en 1864 la fille d'Eugène Le Poittevin, Eugénie.

              Il décède en 1905.

             Un lien d'après une date du roman qui connecte avec mon étude précédente sur L'île au trente cercueils, ou il était fait état de la svastika, croix gammée dans le roman, et de la société de Thulé, initié par Von Sebottendorf :

              https://books.google.fr/books?id=SQBU50BHVzEC&pg=RA6-PA197-IA9&lpg=RA6-PA197-IA9&dq=Sebottendorf+27+juin+1792&source=bl&ots=nwFjxriZQB&sig=ACfU3U0nJQm4as_R479QeOCYufF5P5CV3g&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiIh7y73IvwAhVRXhoKHVeMBt8Q6AEwCXoECBMQAw#v=onepage&q=Sebottendorf%2027%20juin%201792&f=false

             S'agit-il ainsi d'un ancêtre de Von Sebottendorf ou Maurice Leblanc a-t-il joué sur l'homonymie,le fait est que le lien existe.

             La date du 12 juillet : en 1886, classement au titre de Monument Hitorique de l'Hôtel de Ville de Lyon - statuaire intéressant avec entre autres une statue équestre d'Henri IV.

             Passons maintenant aux dates composées - jour mois année - 

             31 juillet 1921 ; Décès de Fernand Pottier - 

Monsieur le chanoine Fernand Pottier est né le 31 octobre 1838à Beaumont de Lomagne.

IL est ordonné prêtre en 30 mai 1863.

Il sera

  • Vicaire à Montauban à Saint-Orens de Villebourbon :
  • Vicaire à la cathédrale le 20 septembre 1871 ;
  • Aumônier au pensionnat Sainte-Marie le 14 août 1877 ;
  • Chanoine titulaire le 1er mai 1895 ;
  • Archiprêtre de la cathédrale le 15 février 1907.

Il démissionne de sa charge le 31 juillet 1921 et est nommé archiprêtre honoraire

                  Il est décédé le 30 mai 1922à Montauban

             Il fonda la Société archéologique de Tarn et Garonne en 1866 et la dirigera pendant 56 ans. En 1869 il lança le "Bulletin" de la Société  dont il fut l'un des rédacteurs. Historien et archéologue, c'est lui qui découvrira la salle du Prince noir, dans l'actuel Musée Ingres. Il organisa par ailleurs plusieurs expositions archéologiques.

               Il y a là un petit fil rouge à suivre Le Prince Noir Edouard de Woodstock naquit le 15 juin 1330 en effet miroir de la naissance de nicolas Poussin un 15 juin.

                15 janvier 1916 : L'Argonnaute numéro 2 du 15 janvier 1916( journal des tranchées durant la première guerre mondiale )

             Ici, bien évidemment l'intérêt réside dans le titre , la légende des Argonautes , ceci d'autant plus qu'un chapitre du roman porte le titre de: Vers la Toison d'Or.

              30 janvier 1916 : Titre de Journal  Zeppelin sur Paris - relate le bombardement de certains quartiers de Paris, notamment Ménilmontant - Lors du siège de Paris en 1590, Henri IV fit installer deux batteries d’artillerie ; « l’une sur Montmartre l’autre sur le haut de Montfaucon vers le Mesnil qui commencèrent à tirer et battre en ruine, vers les rues Saint-Honoré, Saint-Denis et Saint-Martin et les environs.

              C'est à Ménilmontant près d'une source baptisée pour la circonstance La Fontaine d'Aréthuse que le poète Pierre Colau a fondé le 11 Thermidor an XII (30 juillet 1804) la Société lyrique des Bergers de Syracuse. Cette société chantante qui se réunissait ensuite à cet endroit a compté parmi ses membres Gérard de Nerval et a existé durant au moins quarante ans. 

              Suivant le mythe rapporté par Timée, cette fontaine prenait sa source dans le Péloponnèse et dérivait du fleuve-Alphée, qui traverse l'Arcadie et l'Élide.

               La date du 01er août - en 1914 - Début de la première guerre mondiale.

               24 juillet : En 1911 Découverte officielle du site du Machu Picchu par Hiram Bengham - cette découverte fut suivie par d'autres explorations notamment en 1913 - le magazine National Geographic en publia un certain nombre de photos.

                L'intérêt de ce résultat est apparu récemment mais rien n'interdit de penser que Maurice Leblanc avait remarqué ce trait mystérieux :

                  http://homme-et-espace.over-blog.com/article-18720532.html

                  De quoi est-il question ici : D'un visage humain à tête d'Indien  que nous allons retrouver en tant que symbole pour l'escadrille La Fayette toujours durant la 1ere Guerre mondiale,portant une décoration en forme de svastika,  ce qui pourrait expliquer la prédilection de Maurice Leblanc pour cette période :

                  Escadrille La Fayette — Wikipédia

                    Synthèse de deux résultats : L'Aiguille d'Etretat et cette Tête d'Indien ( doublée ) renvoient à un site singulier sur le territoire de la commune de Rennes-les-Bains - Ces deux résultats constituent le lieu ou tout se joue, l'aboutissement de notre quête.

                      Nous verrons bientôt un troisième indice des plus clair reprenant le domaine Amérindien - ce troisième élément explique pourquoi la date du 13 décembre, qui est un fil rouge tout du long de mon enquête, renvoyant à la date de naissance d'Henri IV, fut choisie, et pourquoi la statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris pour les Initiés du 19ème siècle et du 20ème ( Pierre Plantard ) fut choisie comme site de référence.

                        Je renouvelle ici mon avertissement pour celles et ceux qui auraient compris de quel site il est question. Cet endroit est dangereux, voire inaccessible sans une préparation conforme et l'équipement nécessaire, donc merci de ne pas faire les fous.

                   En ce 20 avril 2021 - alain COCOUCH tous droits réservés - 

                   Cette étude est non exhaustive et peut-être reviendrais-je pour un complément d'enquête, mais l'essentiel est écrit.

                   A venir : Etude sur La comtesse de Cagliostro

    

10 mars 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite - Le saint-Sépulcre de Rennes les Bains

 

 Certains des éléments qui vont suivre conforteront la thèse du tombeau de Jésus de Nazareth, ainsi que la présence entêtante de Marie-Madeleine, au sein du Razès. De mon point de vue cette thèse était issue et agrémentait une opération commerciale de la part des trois auteurs de l'Enigme Sacrée, et s'écartait ainsi du possiblement existant dans les environs de Rennes les Bains.

          La lecture de la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, j'entends par là les messages qui y sont dissimulés et que j'ai l'honneur de vous transmettre, semble aujourd'hui me conduire à une nouvelle appréhension de l'affaire. Une fois la mécanique de compréhension de la VLC enclenchée grâce à la clef de lecture des correspondances des dates du calendrier - un mot-clef - une page et un numéro de page - une date du calendrier - la richesse d'informations se révèle, parfois jusqu'au vertige.

          Celle ou celui qui pourrait penser que tout cela n'est que coincidence et produit d'un cerveau enfiévré comme il n'en manque pas autour de l'énigme, ou encore que j'ai une chance sur 365, n'ont à l'évidence pas suivi mon circuit que je vous recommande depuis plusieurs mois. Je ne choisis pas la pagination correspondant aux mots-clefs, je circonscris ma recherche à trois occurences de mots clefs dans la VLC afin d'éviter le biais de probabilité, les résultats qui apparaissent sont redondants, notamment pour le site miroir de la statue équestre d'Henri Iv au Pont Neuf de Paris. Ces éléments font le lien avec des matériaux prééxistant à mon travail, la plupart fondateurs. Je ne fais qu'y apporter la touche finale grâce au chaînon manquant. En terme de probabilité la première opération à effectuer serait, non pas 365, mais 365 X 310 ( le nombre de pages de la VLC ) et une autre serait de pouvoir calculer le nombre correspondant aux variables prenant en compte les résultats apparaissant.

          Bon courage aux mathématiciens qui voudraient se lancer dans cette entreprise.

          Après ce préambule que j'estime nécessaire, je poursuis donc, pour votre satisfaction je l'espère, mon travail d'exploration du terrain littéraire avant, et là est mon rêve, de le poursuivre sur le terrain physique.

          De la suite dans les idées - je vous ai entretenu auparavant de l'association des mots clef '' archéologues et antiquaires '' ressortant deux fois, deux résultats produisant un lien clair vers la création de l'Ordre du Temple. Le mot-clef antiquaires isolé ressort page 162 – 16 février . Le 16 février 1881 marque la date de décès de Paul Flatters explorateur en terre Touareg. Ce résultat ne doit rien au hasard : en 1882 est érigée un monument à son honneur au sein du parc Montsouris à Paris – lequel parc eut l'insigne honneur d'être choisi pour y dresser la Mire du Sud du Méridien de Paris, mire qui a la particularité d'être légèrement décalée de 70 m par rapport au méridien à l'Est – sa longitude est de 02= 20' 17'' Est – le second résultat est là pour nous dire de décaler encore un peu plus à l'Est – le 16 février 1654 est la date de décès de Francesco Bordoni sculpteur de son état, qui acheva une partie importante de la statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf, à savoir les quatre captifs qui se trouvaient en contrebas- longitude 02° 20' 27,4 Est – site connu pour abriter une plaque commémorative du martyre de Jacques de Molay – dernier Grand-Maître de l'Ordre du Temple s'étant déroulé non loin de là. Ceci étant posé

J'ai donc eu l'idée tardive je l'avoue de travailler le mot-clef '' antique '' dans la VLC de l'abbé Boudet.

          Celui-ci apparaît trois fois en terme de page exploitable - pages 139 - 164 - 284

          Page 139 =13 septembre - le 13 septembre 335 est la date de la dédicace du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

          Page 164 = 16 avril - le 16 avril 1392 décès de Thibaud Gaudin Grand Maître de l'Ordre du Temple.

                                       - le 16 avril 1879 décès de Bernadette Soubirous.Ce résultat est à mettre en parallèle avec l'apparition mariale de Pellevoisin dont je vous entretenais dernièrement - les deux bien évidemment menant à une grotte.L'originale sise à Lourdes, la seconde copie de la première dans le parc de Montbel, et postérieurement à l'édition de la VLC (1886 ) la construction par l'abbé Saunière de la grotte du jardin du calvaire.

         Une date peut en effet cumuler deux voire plus de résultats acceptables, je renvoie ici les chercheurs à la date mythique du 17 janvier et les occurences qui y sont présentées - Gérar de Sède ne s'y était d'ailleurs pas trompé en listant dans une des premières éditions du Trésor maudit de Rennes le Château une série d'évènements liés au 17 janvier.

          Page 284 = 28 avril - il s'agit ici de s'attarder sur les péripéties présidant à la création de la première statue équestre d'Henri Iv au Pont-Neuf de Paris - Le cheval et la statue du roi quittent Florence pour les bouches de l'Arno, puis Livourne. Le 28 avril 1612, Giovan Battista Crespi va surveiller le transbordement du bateau fluvial sur le navire maritime qui va à Livourne deux jours plus tard ; les caisses sont bien arrivées et prises en charge par l'administration grand-ducale.

          De la suite dans les idées - La VLC de l'abbé Boudet s'agrémente de références bibliographiques nombreuses, vis à vis du mot-clef antique trois références et, pour l'abbé puisqu'il s'agissait ici de faire oeuvre de parcimonie, inclure certaines personnalités là ou il fallait, pour la date de naissance ou de décès qui leur était attribuée, était une manière supplémentaire d'enrichir son propos.

         Louis figuier né le 15 février 1819 - le 15 février  Chandeleur (fête des chandelles) est une ancienne fête païenne et latine. Chez les Romains, on fêtait les Lupercales autour du 15 février, en l'honneur de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux...- devenue ensuite une fête religieuse chrétienne correspondant à la présentation de Jésus au Temple et sa reconnaissance par Syméon comme « Lumière qui se révèle aux nations ». C'est une des douze grandes fêtes liturgiques célébrées par les Églises orthodoxes. et qui se déroule le 02 février.

         Je reprends ici un argumentaire développé  par mes soins il ya quelque temps - regardez les mains des bergers désignant l'inscritption sur le tombeau ... des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin - les deux forment le chiffre deux – 02/02 – 02 février.

         Le 15 février  1815 marque la naissance d'Eugène-Louis Lequesne sculpteur de son état à qui nous devons, entre autres,ce chef d'oeuvre :

           La Bonne Mère basilique Notre Dame de la Garde - Marseille.1870.

         Cet édifice religieux, cher au coeur des Marseillais, domine la cité et est l'occasion pour le visiteur de découvrir le paysage environnant, dont le massif de la Sainte-Baume rattachée au culte de Marie-Madeleine.

      - la même date associe bien Jésus de Nazareth et Marie-Madeleine.

         Demeurons sur la piste de Jésus de Nazareth dans la VLC Louis Figuier est également cité page 129 - 12 septembre - le texte nous entretient de recherches menées sur la préhistoire, de la grotte d'Aurignac, de sept squelettes et de trois crânes - le chiffre trois induit la scène de la cricifixion, Jésus encadré par les deux larrons ou brigands, scène se déroulant au Golgotha - le lieu du crâne. Ce résultat est à mettre en relation avec ceux produits par les dates associées à Louis Figuier – de la naissance à la mort de Jésus, dispositif remarquable de la part des Initiés qui ont sans doute contribué à l'écriture de la Vraie Langue Celtique. Ceci pourrait expliquer que, d'après ce que j'ai lu , la VLC fut l'objet par son ou plutôt ses auteurs de corrections jusqu'à son édition en 1886.

         Mais le 12 septembre 1843 marque aussi la naissance d'Estelle Faguette et nous renvoie aux apparitions mariales de Pellevoisin datant de 1876. 

          Poursuivons sur une seconde référence bibliographique associée au mot-clef antique - page 284 Emile Souvestre né le 15 avril 1806 - en effet miroir le 15 avril 1452 marque la naissance de Léonard de Vinci que nous avons déjà rencontré pour la date du premier dessin qui lui soit attribué - mais aussi le 15 avril 1707 la naissance de Léonard Euler bien connu du monde des chercheurs pour la marche du cavalier.

           Troisième référence bibliographique Emile Lefranc naissance le 27 aout 1798 en effet miroir le 27 aout 410 marque la fin du sac de Rome en 410 par les Wisigoths mais aussi le 27 aout 1843 l'inauguration de la statue d'Henri IV à Pau :

           

           De la suite dans les idées - Quittons la VLC de l'abbé Boudet pour l' oeuvre romanesque d'Alexandre Dumas " Le Comte de Monte-Cristo " 1844-1846  dont nous ne donnons qu'un aperçu , ou il est fortement question de trésor et qui s'ouvre ainsi :

           Le 24 février 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mâts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples. 

           Notre-Dame de la Garde pour sa vue sur le massif de la Sainte Baume.

           Chapitre XVIII - Le Trésor

           La date du 25 décembre au tout début du chapitre et... 

           ''   

« Cejourd'hui 25 avril 1498, ay... ant été invité à dîner Sa Sainteté Alexandre VI, et craignant que, non... content de m'avoir fait payer le chapeau, il ne veuille hériter de moi et ne me ré... serve le sort des cardinaux Caprara et Bentivoglio, morts emprisonnés, ... je déclare à mon neveux Guido Spada, mon légataire universel, que j'ai en... foui dans un endroit qu'il connaît pour l'avoir visité avec moi, c'est-à-dire dans... les grottes de la petite île de Monte-Cristo, tout ce que je pos... édais de lingots, d'or, monnayé, pierreries, diamants, bijoux ; que seul... je connais l'existence de ce trésor, qui peut monter à peu près à deux mil... lions d'écus romains, et qu'il trouvera ayant levé la vingtième roch... e à partir de la petite crique de l'Est en droite ligne. Deux ouvertu... res ont été pratiquées dans ces grottes ; le trésor est dans l'angle le plus é... loigné de la deuxième, lequel trésor je lui lègue et cède en tou... te propriété, comme à mon seul héritier.

25 avril 1498.

Cés...ar † Spada. »          

 Le 25 avril est la date anniversaire du décès en 1690 de David Teniers le Jeune auteur entre autres du tableau La tentation de Saint Antoine bien connu des chercheurs de l'énigme du trésor de Rennes le Château - mais cette date du 25 avril 1498 renvoie très clairement à ceci :             LOUIS XII LE PÈRE DU PEUPLE Écu d'or au soleil 25/04/1498 Dijon.

Ce renvoi sur Louis XII peut conduire à l'une des dates importantes de son règne concernant certains traités en matière de politique internationale.

...Ces traités furent complétés par une convention non moins funeste (12 octobre 1505) : la cession de tous les droits de la France sur le royaume de Naples à Ferdinand le Catholique, moyennant le mariage de celui-ci avec la mère de Louis XII, Germaine de Foix. C'était l'abandon de toute la politique du début de son règne, si conforme à la tradition nationale. Elle était sacrifiée à des intérêts purement familiaux, qui étaient mêmes contraires à ceux de la dynastie .

La date du 12 octobre nous mène à la fondation de l'abbaye de Solesmes :

Aux alentours de l’an 1010, Geoffroy, seigneur de Sablé, donne aux moines de l’abbaye de la Couture, au Mans, l’église de Solesmes, avec l’exploitation agricole qui lui est attachée. C’est la naissance de notre monastère. Nous possédons une copie du XVe siècle de la charte dans laquelle Geoffroy atteste solennellement de cette donation, la faisant signer des évêques du Mans et d’Angers, et plus tard par le roi d’Angleterre Guillaume le Conquérant. Nous lisons cette charte chaque année, le 12 octobre, jour anniversaire, selon la tradition orale, de la dédicace de notre église abbatiale.

Avant la fondation du monastère, il y avait à Solesmes une paroisse fondée peut-être au Ve, plus probablement au VIe ou au VIIe siècle. Cette église était entourée d’un vaste cimetière. Nous conservons encore des sarcophages qui pourraient remonter à l’époque mérovingienne.

L'abbaye de Solesmes présente une œuvre sculpturale des plus intéressantes vis à vis de notre énigme :

Marie-Madeleine au Tombeau du Christ (XVe siècle)
Statue du transept sud de l'église abbatiale Saint-Pierre de Solesmes (Sarthe)

Le tombeau de Notre Seigneur, dans le transept sud, à été réalisé vers 1496. Ce monument est entièrement consacré à la passion et à la résurrection du Christ. Il est une sorte de reliquaire monumentale destiné à recevoir la relique de la saint Épine.

Dans la partie haute, la croix, vide car le corps vient d'être déposé au tombeau, est plantée sur le calvaire, symbolisé par un crâne. Dans les niches du registre supérieur, apparaissent à mi-corps le prophète Isaïe et le roi David. Ils tiennent chacun un phylactère entre les mains.

La partie basse est réservée à la mise au tombeau proprement dite. Outre le Christ, on y trouve divers personnages mentionnés par les évangiles. Enfin, au pied du tombeau, assise en prière, Marie-Madeleine. Elle est représentée en pénitente. Son visage serein, qui est le seul, avec celui du Christ, à ne pas être barré par un froncement de sourcil, exprime sa foi et sa prière. Marie, dont Jésus a dit qu'“elle a choisi la meilleure part“ (Lc 10, 42), est le modèle de la vie contemplative.

 Enfin pour clore cet aperçu, page 272 du Comte de Monte-Cristo

 ''''et dans cette tentation de saint Antoine rêvée par Callot, quelque Astarté qui montre une ravissante figure, qu'on veut suivre et de laquelle on est séparé par des espèces de démons pareils à ceux qu'on voit dans ses rêves, et l'on aura une faible idée de ce qu'est le carnaval de Rome. '' et quelques lignes plus loin :

'' Nous avons oublié de dire que le cocher du comte était gravement vêtu d'une peau d'ours noir, exactement pareille à celle d'Odry dans l'Ours et le Pacha, et que les deux laquais qui se tenaient debout derrière la calèche possédaient des costumes de singe vert, parfaitement adaptés à leurs tailles, et des masques à ressorts avec lesquels ils faisaient la grimace aux passants. ''       L'Ours et le Pacha représentée au Théâtre des Variétés à Paris - boulevard Montmartre - longitude de 02° 20' 31'' Est. le 10 février 1820.

Le 10 février 1638  est la date du vœu de Louis XIII – le roi signe le vœu qui consacre le royaume de France à la Vierge.

    En ce 10 mars 2021 - alain COCOUCH - tous droits réservés       A suivre....   

2 mars 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite La préface de Pierre Plantard

 

 

          

 

 

 

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD

 

Après avoir exploré les méandres de la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, il nous a paru opportun d'opérer un détour via la préface écrite par Pierre Plantard en 1978 lors de la réédition de cet essai.

Le lecteur ou la lectrice – ma facétie sur lecteuse dans une précédente intervention étant là pour m'insurger quelque peu contre l'écriture inclusive dont les excès m'insupportent au même titre que certaine idéologie décoloniale, indigéniste, et les passerelles entre l'islamisme radical et l'extrême gauche en perte d'électorat – peut trouver cette préface sur le net.

 

 

Au-delà d'un hermétisme certain je vais tenter d'apporter quelque éclairage sur une partie de son contenu.

Ainsi de l'épisode relaté par l'auteur d'un prétendu négoce de mots-clefs qui seraient contenus dans la VLC.

Ce procédé disqualifiant au premier abord l'emploi de mots-clefs afin de percer le voile de mystère entourant la VLC n'est là que pour en souligner toute l'importance.

Ainsi Pierre Plantard ne craint-il pas de se contredire dans sa préface en citant des mots-clefs et le numéro de page correspondant à ceux-ci.

 

Le mieux maintenant est de livrer un certain nombre de résultats en respectant la méthode des dates de calendrier et leur correspondance.

 

Il est question d'un signal page 23 et 68, permettant de passer du noir au blanc c'est à dire de l'obscurité de l'ignorance à la lumière de la connaissance.

 

Page 23 – 02 mars

 

Le 02 mars est le jour de l'Orme.

Le 02 mars 1810 marque la naissance du futur pape Leon XIII.

Le 02 mars 1756 marque la naissance de Pierre Alexandre Tardieu ( voir œuvres sur Henri IV au château de Pau )

 

Page 68 – 06 août

 

Eloge de Nicolas Poussin le 06 août 1783 par Nicolas Couibel – selon les archives de l'Art français – tome VI 1862 – un acte de baptême en date du 06 août 1610 le dit âgé de douze ans.

 

Page 114 – Le nombre 22 est alors placé sur le plus haut sommet de Rennes, sur le Cardou qui doit son nom à la déesse des gonds : Cardea. Il songe alors à la page 114 du Livre et avec 22 lames ou tuniques du Tarot égyptien.

 

Page 114 il est question ici de papyrus de l'Egypte ancienne.

Cette page ouvre sur trois données, qui, placées bout à bout, forment un tout cohérent et logique.

La page 114 – 11 avril célèbre la naissance en 1852 de l'abbé Bérenger Saunière.

Cette même page est l'occasion pour l'abbé Boudet de glisser une information de première importance grâce au subterfuge suivant : le mot Quire est cité et prétendument d'origine basque.

Ce mot Quire se doit d'être traduit non pas à partir de la langue basque mais de l'anglais – Quire traduit de l'anglais vers le français signifie : le cœur (d'une église.)

 

 

En associant ces trois données : Saunière- Papyrus – cœur d'une église l'histoire qui nous est contée ressemble à s'y méprendre à la découverte de parchemins dans l'église de Rennes le Château par l'abbé Saunière.

 

Cardea selon Ovide pouvait ouvrir ce qui est fermé et fermer ce qui est ouvert.

Cardea avait la garde des clés du monde souterrain.

Cardea – Carna est fêté le 01er juin.

A cette date du 01er juin correspond en 1625 le décès d'Honoré d'Urfé auteur de l'Astrée -

L'Astrée entretient un rapport étroit avec l'Arcadie mythique.

 

Nous retrouvons le mot Quire dans la VLC page 115 – 11 mai

 

Le 11 mai 1310 voit la condamnation à mort de 54 membres de l'Ordre du Temple.

Ceux-ci périront sur le bûcher à la Porte Saint Antoine de Paris.

L'archevêque de Sens est chargé de prononcer la sentence.

Un détail page 115 est présent pour justifier ce résultat : '' Parmi les Celtes on comptait trois classes distinctes de personnes – les prêtres, les nobles et le peuple. '' Or, l'Ordre du temple :

Ces trois couleurs reprennent bien sur la division de la société en trois ordres et la division des frères de l'Ordre en trois classes distinctes.

 

 

A propos de la page 256 Pierre Plantard nous cite '' la mitre qui figure avec honneur sur les manteaux de cheminée '' - La page 256 – 25 juin nous renvoie sur la découverte par la SESA de la stèle de Marie de Nègre d'Ables en l'an 1905, stèle qui est l'un des éléments fondateurs de l'énigme.

Ceci vaut pour Pierre Plantard

 

Quant à l'abbé Boudet Les franchises de Bugarach (1307, 1782) Transaction entre noble homme Pierre de Voisins, chevalier, seigneur d'Albezu et de Bugarach, d'une part ; et les syndics & procureurs des hommes de la ville & château de Bugarach, d'autre part. Fait à Caderonne, le 4 décembre 1307. Copie authentiquée faite à Bugarach, le 25 juin 1782. Cahier de 10 feuillets de papier in-4_, dans une double chemise cartonnée ; en langue latine pour le texte principal de 1307
Pierre de Voisins (Petrus de Vicinis) était seigneur de Bugarach, Albézu (le Bézu), Sougraigne, Rennes-le-Château &c. Il était le fils de Pierre de Voisins, sénéchal de Carcassonne (mort vers 1265), et petit-fils du célébre Pierre de Voisins qui avait été le maréchal de Simon de Montfort lors de la croisade contre les Cathares (1209).

La mitre ou '' la pierre de trou dixit Boudet '' qui figure avec honneur sur les cheminées demeure un mystère.

 

La page 256 mérite toute notre attention puisqu'il y est question de '' foudre '' mot-clef que nous allons retrouver page 192 pour la seconde et dernière fois – 192 = 19 février. Le 19 février 1876 est à mettre en relation avec une série d'apparitions mariales dans le village de Pellevoisin.

Estelle Faguette est née le 12 septembre 1843 à Saint-Memmie (Marne) d’une famille extrêmement pauvreN 1. Très attirée par les pauvres et les malades, elle entre en 1860 au noviciat des Augustines hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Paris. En 1863, une grave chute dans un escalier l’oblige à renoncer à la vie religieuse. En 1865, elle entre au service de la comtesse de La Rochefoucauld. Dès lors, elle suit les allées et venues de ses employeurs, de Paris au château de Montbel, à 3 km de Pellevoisin2. Estelle, domestique et femme de chambre de la comtesse, fait venir près d'elle ses parents ruinés et indigents qu'elle aide de ses maigres ressources financières3,1.

En 1875, Estelle Faguette, qui a 32 ans, est atteinte d'une péritonite chronique devenue tuberculeuse ayant atteint l’estomac et les poumons. Le 29 août 1875, le professeur Bucquoy, de la faculté de médecine de Paris, la déclare irrémédiablement perdue. Estelle écrit une lettre à la Vierge pour obtenir sa guérison et demande à une amie de la déposer à la petite réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes que la famille de La Rochefoucauld a fait construire dans le parc du château de Montbel. L’état de santé d’Estelle devenant extrême, elle est ramenée auprès de ses parents dans une maison près de l’église de Pellevoisin. Le 14 février 1876, le médecin déclare qu'elle n’en a plus que pour quelques heures. Estelle se décrit elle-même, à la veille de l'apparition comme « ne voyant plus, ne mangeant plus, "comme morte" …

Sa guérison intervient le 19 février 1876.



Ce qui est très intéressant vis à vis de notre affaire est la similitude existant entre l'un des éléments dont l'abbé Saunière gratifia le jardin du calvaire de l'église de Rennes-le-Château quelques années plus tard. S'il existe d'autres grottes semblablement destinées à la même dévotion mariale, le fait que l'abbé Boudet dirige notre regard vers cette réplique de la grotte de Notre Dame de Lourdes ne doit sans doute rien au hasard. Pour celle ou celui qui me lit depuis le début de mon intervention, il ne vous aura pas échappé que je fais la part belle à l'abbé Boudet puisque, de mon point de vue, le curé de Rennes-les-Bains est la tête pensante en relation avec les Initiés du 19ème siècle.

Revenons à la grotte du calvaire – les travaux des chercheurs Jean-Pierre Garcia et Patrick Merle les ont mené à la dite Grotte au banc dans les Gorges du Bézis. Ceci en travaillant sur un tout autre matériel que votre serviteur.

Mon propre travail me conduit également vers ces Gorges – mais avec une précision prenant appui sur mon étude des dates de calendriers – en l'occurence la date du 13 décembre dont une est en accord parfait avec un site singulier. Mais cette révélation ne viendra que dans quelques semaines.

Poursuivons sur la page 234 – C'est la tête et l'abbé Boudet l'a découverte alors qu'elle servait- de cible au pic d'un berger – Selon la page 234 on a été obligé au mois de décembre 1884 d'enlever cette belle sculpture de la place qu'elle occupait.

Or, il y a ici un procédé d'inversion créé par l'abbé Boudet puisque le message caché est en lien avec le référent parisien : Le 23 avril 1814 le conseil général de la Seine décide de rétablir la statue définitivement et de lancer une souscription.

Une information très subtilement dispensée aux pages 227 et 231 permet de situer le signe du Bélier exactement au Roc Nègre.

La page 227 – 22 juillet- correspond à la fête de Marie-Madeleine Or le 22 juillet 1792, en pleine période révolutionnaire, se déroule l'enrôlement des volontaires pour défendre la jeune République française.

Sur le dessin, on voit de gauche à droite, l'arbre de la Liberté, une tente à rayures de l'armée, la statue équestre de Henri IV par Jean de Bologne, Pietro Tacca et Pietro Francavilla, qui va être détruite incessamment, une autre tente militaire, le bureau d'enrôlement et l'une des guérites élevées par Soufflot.' (M. Pinault Sorensen, Musée du Louvre, Cabinet des dessins - Inventaire Général des dessins français, Lettre P, Paris, 1997, R.M.N., n° 2038, p. 541-542.)

Page 231 – 23 janvier

En 1120, le 23 janvier voit la création de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ qui deviendra par la suite l'Ordre du Temple.

La page 246 (24 juin ) dixit Pierre Plantard détermine le centre d'un zodiaque.

Le 24 juin 1562 naissance de François de Joyeuse – de la maison des ducs De Joyeuse – Arques -

Nous sommes ici en présence d'un double message :François de Joyeuse décède le 23 août 1615 – le 23 août 1614 est la date de l'inauguration de la première statue de Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

Arques dans l'Aude renvoie à la bataille d'Arques dans laquelle s'illustra Henri IV dans la région de Normandie.

Page 84 toujours selon l'auteur il est question de monuments dédiés au soleil – la désignation du zodiaque – page 84 correspond au 08 avril – en 1835 décès de Wilhelm Von Humboldt – nous devons sa présence à la grande amitié qui le liait à Friedrich Schiller à qui nous devons ce poème Résignation débutant ainsi : '' Et moi aussi je suis né en Arcadie '' ajoutons que ce résultat apparaît sous une autre forme dans la résolution des trois premiers chiffres de la 4ème ligne du cryptogramme de l'Aiguille Creuse .

 

Extrait Préface : Ce codage est parfait, Rennes les Bains avec une circonférence de 16 à 18 km fait figure d'une banque ayant 12 coffres qui s'ouvrent chacun avec un numéro particulier, et de citer un extrait de la page 225 = 22 mai.

En regard de cette date du 22 mai, nous trouvons comme résultat :

Hubert Robert dit Robert des Ruines pour sa prédilection à peindre les ruines de certains monuments.

Hubert Robert auteur de cette peinture pour le moins en accord avec notre sujet :

Hubert Robert (Paris, 1733 - 1808) "Les Bergers d'Arcadie" dét. (1789,  huile sur toile) musée de Valence (Drôme, France) | Art, Painting,  Landscape art

Dans sa préface, Pierre Plantard va s'attacher à souligner des incohérences sur certains sommets dans l'environnement de Rennes-les-Bains.

Chacun de ces nombres, ainsi que l'auteur le préconise en détachant les chiffres se doit d'être compris et travaillé selon les règles du calendrier républicain.

L'exercice est difficile puisqu'il s'agit ici de trouver des résultats selon le jour le mois et l'année.

5 1 4 = 27 septembre 1795 = Sur cette date Pierre Plantard nous propose de suivre un fil rouge afin d'aboutir au résultat.

Le 27 septembre est à isoler : En 1810 représentation De l'Opéra Comique Cagliostro ou les Illuminés – Joseph Balsamo dit Cagliostro est décédé en 1795 – En associant Joseph Balsamo et la date du 13 décembre nous parvenons sur cet extrait du roman d'Alexandre Dumas :

Huit jours se passèrent ainsi, pendant lesquels Gilbert vécut comme un paysan, dépensant dix sous par jour, et faisant dix lieues de pays. Il arriva en effet à Rouen, et là, n’eut plus besoin de se renseigner ni de chercher la route.

Le livre qu’il portait était un exemplaire de La Nouvelle Héloïse, richement relié. Rousseau lui avait fait ce présent et écrit son nom sur la première feuille du livre.

Sur la date du 13 décembre dans le roman même chapitre quelques lignes plus loin.

À dix heures du matin, le 13 décembre, Gilbert entra dans le Havre, et, du premier abord, aperçut l’Adonis, beau brick de trois cents tonneaux qui se balançait dans le bassin.

La référence à la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau est un doublon

L'indice sur Rousseau nous mène à son tombeau se trouvant à Ermenonville :

 

Précisions inscriptions

Étiquette imprimée, avers b. : TAUNAY ; avers : [peint sur le tombeau] ET EGO IN ARCADIA GRATUS EXIVI

Description

Huile sur panneau encadrée

Sujet représenté

Précisions sujet représenté

Au premier plan, sur l'île des peupliers, une interprétation du tombeau de Rousseau évoquant l'Arcadie. A gauche de l'île, on voit un pont en pierre; à droite, un pont en bois. Au second plan à gauche, trois hommes et une femme. A droite, une femme et un homme gardant un troupeau de vaches. Au loin, à gauche, le château d'Ermenonville. A droite, un clocher et des habitations.

 

5 4 4 = 26 décembre 1795 = Marie-Thérèse de France fille de Louis XVI et Marie Antoinette est échangée contre des prisonniers français retenus en Autriche le 26 décembre 1795. 

Le lien serait ici sur Louis XVI né un 23 aout – le 23 aout 1614 est inaugurée la première statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

5 6 4 = 24 février 1796 = Fiançailles de Bonaparte et Joséphine de Beauharnais- cette dernière précédemment mariée avec Alexandre de Beauharnais le 13 décembre 1779.

 2 6 8 = 21 février 1800 = Mise au tombeau dans l'Eglise Sainte Lucie de Syracuse de Jean Baptiste Emmanuel PERREE – La présence de ce résultat s'explique par la fête de Sainte Lucie le 13 décembre.

7 9 6 = 26 mai 1798 = Campagne d'Egypte

Nous sommes au 26 mai 1798. Représentons-nous le petit port de Civita Vecchia au moment du départ pour l'Egypte et l'état d'esprit de Monge ou de ses compagnons. Bonaparte a envoyé de Toulon le signal attendu et fixé le rendez-vous avec lui aux Bouches de Bonifacio. Le beau rêve de ces argonautes, de ces croisés, de ces conquistadores va se réaliser ; le plus extraordinaire, le plus inutile et, par là même, le plus romanesque prodige de notre temps : toute une armée française s'élançant à l'autre bout de la Méditerranée et peut-être plus loin encore vers l'Inde, en dépit de la flotte anglaise qui peut lui barrer la route demain, qui presque certainement arrêtera son retour ; la plus superbe folie qu'ait tentée un jeune conquérant ou inventeur de nouveau monde depuis Alexandre ou Christophe Colomb ! françaises. Autour de la frégate la Courageuse [La Courageuse, capitaine Eydoux, est mentionnée comme portant trente-six canons, et l'Artémise quarante. Mais l'Artémise était seule armée ; Exp. Egypte, III, 71], qui porte Monge et Desaix, installés chacun dans une belle chambre damassée, s'agitent un brick, un chebek, deux galères, trois chaloupes canonnières et une masse imposante de quatre-vingts transports. 

La présence du Général Desaix ne doit rien au hasard – la statue du général Desaix fut en effet fondue afin d'en récupérer le métal nécessaire à la construction de la seconde statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

D'autres développements sont encore à l'état d'étude – nous en ferons part dès que possible. 

En ce 02 mars 2021 – alain COCOUCH tous droits réservés.

Et bien sûr c'est à suivre...

 

21 février 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite LE DOSSIER LOBINEAU 1965

 

          Durant les années soixante, un certain nombre de documents sont déposés à la Bibliothèque Nationale de France, tous entretenant un lien étroit avec l'énigme des deux Rennes.

          Nous savons depuis que derrière ces documents se dissimulent des acteurs de la période dite moderne de l'affaire - Pierre Plantard et Philippe de Cherisey.

          Pour une meilleure connaissance du dossier veuillez vous référer à l'étude sur le site rennes le château archives.

          Je vais ici reprendre des éléments d'information contenus dans ce dossier et vous en  proposer une lecture disons éclairante.

          Avant tout un bref rappel, les initiés du dix-neuvième siècle,ainsi que nous l'avons vu, utilisent un même modus operandi,reposant sur une mécanique de concordance de dates ( exemple le 13 décembre 1294 - date de démission du Pape Célestin V - fait écho au 13 décembre 15.. date de naissance du roi Henri IV dont la statue équestre au Pont Neuf de Paris est le site miroir de la cache de Rennes Les Bains ).

         Dès le début du texte, et ceci sans doute afin de nous prévenir, les auteurs vont tracer leur chemin initiatique sans barguigner, utilisant le modus opérandi dont je viens de vous entretenir. Il est question de Sieyès et Rûhl - deux personnalités en lien avec la Révolution française et qui ont toutes les deux le bénéfice ( pour les auteurs du Dossier ) d'être nés un 03 mai. Or le 03 mai 1814, Louis XVIII fait son entrée dans Paris, opérant pour l'occasion une halte devant le statue équestre ( provisoire ) d'Henri IV au Pont-Neuf. Résultat que nous avons déjà obtenu sur un tout autre matériel d'étude.

          Poursuivons il est écrit que le secret de Rennes le Château n'était pas ignoré de Sieyès et Rühl mais aussi d'un mystérieux abbé Pichon - en l'occurence Thomas-Jean Pichon dédédé le 18 novembre 1812 - en mécanique de concordance de dates le 18 novembre 1830 décède Adam Weishaupt fondateur des Illuminés de Bavière ! Gardons bien à l'esprit que nous sommes ici dans la partie cachée du Dossier Lobineau - qui ne sera rendu accessible qu'aux chercheurs (ses) ayant découvert comment cela fonctionne. Donc, en reprenant ce qui est écrit '' le secret de Rennes le Château n'était pas ignoré du mystérieux collège des Illuminés de Bavière'' alors j'en pressens certains qui ni une ni deux vont se précipiter sur le complot Illuminati - il convient de resituer le dossier Lobineau dans son actualité des années soixante - quand Dan Brown n'avait pas encore commis ses romans et que l'opinion publique était pour la grande majorité dans l'ignorance de ces rouages secrets. N'en demeure pas moins l'information essentielle que les Illuminati étaient dans la connaissance du secret.

          Résultat de recherche d'images pour "les illuminés de bavière"

           Plus avant dans le texte il sera question de l"abbé Hoffet que Bérenger Saunière aurait rencontré lors de son voyage à Paris - officiant église de la Trinité et domicilié au n° 7 rue Blanche. Il convient ici de s'interroger sur l'obscure raison qui voudrait nous diriger vers cette rue parisienne - le n°7 ne nous apprend rien a contrario le n° 47 est des plus instructif - A cette adresse décède Manuel Francisco de Barros e Sousa, vicomte de Santarém (1791-1856 ) historien, diplomate et homme d'État portugais à la date du 17 janvier 1856 - auteur entre autres publications de '' Recherches historiques, critiques et bibliographiques sur Améric Vespuce et ses voyages, par M. Le Vicomte de Santarem '' Améric Vespuce qui conféra le nom Amérique aux Etats-Unis que nous connaissons. Ceci est un indice majeur pour le résultat final mais j'ai décidé de ménager un certain suspens à ce propos. Si vous m'êtes fidèle vous comprendrez dans quelques semaines.

           Plus avant dans le texte il est question de négociations avec la banque Petitjean au 12 rue du Faubourg-Montmartre, ce qui est erroné, la banque Petitjean se situant au 12 de la rue Montmartre, donc pourquoi nous attirer vers cette rue du faubourg ? Sans doute pour la présence de ce bas-relief 

Résultat de recherche d'images pour "rue du faubourg montmartre le bas relief"            

 le plus curieux se trouve côté Faubourg Montmartre avec ce bas-relief assez mystérieux à hauteur du balcon du premier étage.
De taille respectable (environ deux mètres de haut sur un mètre de large, avec un bord supérieur arrondi), il représente une scène d’inspiration visiblement biblique un peu surprenante dans cette rue commerçante et animée et lorsqu’on sait aussi que derrière les fenêtres à barreaux de cet étage est logée une antenne de police abritant la brigade des enquêtes de proximité !

 

On est surpris d’emblée par la curieuse abondance d’objets de forme ronde qui envahissent le décor, suggérant peut-être des miches de pain à l’ancienne. L’ensemble pourrait donc être interprété comme une scène symbolisant la Multiplication des Pains, miracle accompli par Jésus de Nazareth et raconté dans les Évangiles. Mais on ne distingue  ici ni corbeilles, ni poissons, comme rapporté par saint Matthieu, saint Marc et saint Luc … Et puis les personnages féminins, comme celui de la Vierge, n’apparaissent pas habituellement dans cette scène de la Bible, le Christ étant entouré de ses apôtres.   

 Si on entre alors dans le détail du bas-relief, on peut distinguer, en haut, deux anges encadrant un personnage qui pourrait être le Christ (ou Dieu le Père) comme semble le montrer le geste de bénédiction, lui-même surmonté d’un oiseau aux ailes déployées (une colombe illustrant le Saint-Esprit ?). Dans la partie inférieure se trouvent deux femmes dont une, à droite, les bras levés, tient une branche sans doute de fleurs de lys (qui pourrait l’assimiler à l’archange Gabriel), le buste de femme à gauche peut même faire penser à la Vierge Marie en prière les bras croisés sur la poitrine.

 

On remarque enfin sur la partie inférieure gauche, sur une sorte de socle où on distingue un livre ouvert (Les Saintes Ecritures ?), une inscription qui pourrait être le chiffre XXI en caractères romains (donnant ainsi  le numéro de l’immeuble dans la rue, la plaque auparavant présente sur le mur a d’ailleurs disparu lors d’un récent ravalement), à moins que ce ne soit les lettres AM entrecroisées (commeAve Maria)... Tous ces éléments renvoient ainsi clairement à la Vierge Marie, qui serait en fait le sujet principal de ce bas-relief. Les fameuses formes rondes présentes sur tout le pourtour du bas-relief pourraient également figurer les nuages du ciel…

Cette représentation a d’ailleurs beaucoup de similitude avec celle de l’Annonciation peint par Murillo en 1665, tableau exposé à la Wallace Collection à Londres, sur lequel on retrouve presque tous les éléments décrits sur ce bas-relief (mais avec une seule miche de pain en bas du tableau, au contraire des nombreux exemplaires présents rue du Faubourg Montmartre!).
Beaucoup suggèrent qu’on a voulu figurer là une scène de l’Annonciation faite à Marie, interprétation qui semble en effet avoir quelque fondement.

 

 

Le mystère subsiste enfin sur la date de pose de cette œuvre et sur la raison de sa présence à cet endroit.
Remonte-elle à la construction même de l’immeuble au début du XVIIIe siècle ou beaucoup plus tard pour représenter, par exemple, un commerce de boulangerie qui aurait occupé le rez-de-chaussée (bistrot dédié maintenant à la vente de burgers …) ?

 

Beaucoup de questions sans réponses réelles subsistent donc aujourd’hui, notamment sur les significations possibles de cet étonnant bas relief pour lesquelles sont pourtant apportées ici quelques hypothèses.
Une première information sur son origine avait cependant été donnée par Bernard Vassor dans son blog " Autour du Père Tanguy ". Il évoquait alors « l'histoire de la rue du Faubourg Montmartre au temps jadis » et précisait à son propos :
« Au numéro 21, était le couvent de la Visitation. Vendu pendant la révolution au titre de la confiscation des biens du clergé, la maison fut reconstruite en 1819. Un curieux bas-relief datant de 1720 fut conservé, et placé sur la façade à l'angle de la rue de la Grange Batelière... On peut encore le voir aujourd'hui sur le mur du commissariat de Police. »

 

Emmanuel FOUQUET ( extrait du site neufhistoire )

           Poursuivons notre circuit, il est question d'une dalle aux deux chevaux, clin d'oeil vers la statue équestre d'Henri IV - 1614 1ère mouture - détruite sous la révolution - rétablie en 1818. 

           Ou l'on renoue avec le szysztème de concordances de dates du calendrier.

          Il est question de la chapelle sainte Catherine dont le fête se situe le 25 novembre.

          Jean XXIII le mérovingien né le 25 novembre 1881.

          Article de la Dépêche du Midi du 25 novembre 1956 - 

25 novembre 1956, en marge de la grande histoire de Rennes-le-Château, la petite histoire :
"Grâce à un reportage paru dans La Dépêche du Midi, Mme Danielle Corbu-Autain (Haïtï) retrouve son frère, hôtelier à Rennes-le-Château" (à noter une erreur dans le titre de ce numéro, puisque le vrai nom est Audain).
Cet article de Albert Salamon fait suite aux trois précédents sur "le curé aux milliards", parus en janvier 1956 dans "La Dépêche".
Source La rose Rouge - problème de lien sur ce blog désolé -
           Il est question de la fin de Marie Denarnaud qui ne sut que répéter ces trois mots lors de son agonie : Pain sel vase - ici nos auteurs vont jouer avec la langue des oiseaux puisqu'il faut traduire ici Pinselvase - Pinsel pour pinceau et vase pour vase - il est probable que l'on veuille ici attirer notre regard vers une oeuvre de Nicolas Poussin qui est le pinceau '' la sainte famille '' comportant l'Arche d'Alliance et un Vase qui pourrait représenter le Graal.
           Plus avant il est question de Jean XXi avec la date du 28 juillet 1884 - manifestement il convient ici de se reporter au Pape Jean XXI décédé le 20 mai 1277 à Viterbe auquel correspond en concordance de dates du calendrier un acteur Jules Mondos décédé le 20 mai 1932 dans le 09ème arrondissement de Paris, à qui nous devons dans sa filmographie :
            

Arsène Lupin contre Ganimard (1913) Michel Carré

Pays de production France
Sortie en France 20 décembre 1913

Générique technique

Réalisateur Michel Carré  
Auteur de l'oeuvre originale Maurice Leblanc  

générique artistique

Georges Tréville (Arsène Lupin)
Harry Baur ('inspecteur Ganimard)
Jules Mondos (le baron Cahorn)
 
            J'espère avoir ici contribuer à dissiper les doutes quant au rôle joué par Pierre Plantard and Co dans l'affaire de Rennes le Château, rôle qui ne peut se résumer à la mythologie mérovingienne et le Grand Monarque, et qui, en 1965 possède une parfaite connaissance du dossier et la clef de lecture adéquate.
            J'ajouterais que derrière le voile des apparences cela se poursuit de nos jours...sur la même modalité de communication.
En ce 21 février 2021 - alain COCOUCH tous droits réservés - et bien sûr c'est à suivre...
            
             

 

 

14 février 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite LE SERPENT ROUGE

'' Rebondissement dans le dossier du trésor de Rennes-le-Château – trois auteurs d'un mystérieux opuscule au titre obscur '' Le Serpent Rouge '' au contenu hermétique et de manière implicite faisant référence à cette énigme, ont été retrouvés pendus à leur domicile ceci dans un intervalle de 24 heures – Nous ignorons encore les conclusions judiciaires de cette découverte macabre et si la police s'oriente vers la thèse du suicide ou du crime …''

TITRE DE JOURNAL : LE TRESOR MAUDIT DE RENNES-LE-CHÂTEAU AURAIT-IL FAIT TROIS NOUVELLES VICTIMES -

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 En 1978 le chercheur Franck Marie publie une étude afin de rétablir la vérité des faits : le texte de l'opuscule aurait été frappé sur la machine à écrire d'un des acteurs modernes de l'affaire – à savoir Pierre Plantard – qui serait donc l'auteur.

Il est tout à fait probable que cette formule de trois auteurs suicidés sur 48 heures de teùps dans des communes différentes n'ait été choisie ( exercice difficile pour lequel était nécéssaire de bénéficier d'un réseau d'information )afin d'une part de garantir son anonymat, d'autre part d'attirer l'attention du public en ajoutant une touche de mystère à une affaire déjà bien chargée – néammoins le doute demeure : pour quelle raison obscure avoir porté son choix sur ces trois malheureux ?

 La réponse est dissimulée dans les adresses des trois auteurs et, forts de ce que nous savons désormais, ressort du domaine de la logique.

 Les auteurs :

 Pierre FEUGERE domicilié rue des Cordeliers à Pontoise – il s'agit ici d'une transposition de la même rue des Cordeliers se trouvant à Paris – dont la longitude de 02° 20' 28'' Est recoupe les données déjà enregistrées par ailleurs.

 Louis Saint Maxent domicilié boulevard Jean Allemanne – ici le message est dissimulé par la personnalité de Jean Allemane né le 25 août 1843 qui fait écho à la date d'inauguration de la seconde statue d'Henri IV le 25 août 1818.

Rappel : la statue équestre g'Henry IV au Pont-Neuf de Paris étant le point référent ou site miroir renvoyant sur le plan cartographique à la cache de Rennes-les-Bains.

 Gaston de Kocker domicilié rue de Sannois à Ermont – Le message est dissimulé et nous renvoie à la commune de Sannois –

 un clin d'oeil nous est ici adressé pour intégrer le domaine de la géographie dans notre réflexion, en effet, César François Cassini directeur un temps de l'Observatoire de Paris prit le moulin de Sannois comme base de départ de sa carte de France. Cet indice est renforcé par la présence sur une autre page d'une Rose des Vents et d'une référence au Méridien.

 La seconde page s'ouvre sur une pensée de Théophile Moreux directeur un temps de l'observatoire de Bourges – sa présence dans cet opuscule vaut pour le lien avec le Méridien de Paris mais surtout pour un l'évènement suivant – Le 13 décembre 1906, en application de la loi de séparation de l’Église et de l’État, le préfet fait expulser le personnel du petit séminaire, privant l’abbé Moreux de son observatoire. Ses instruments sont entreposés dans un hangar. Il décide alors de l’achat d’un terrain situé à la périphérie de Bourges face à l’hôpital militaire, rue Ranchot.

 Tout dans cette démarche de la part de Pierre Plantard est pensé et réfléchi afin de, comptant désormais au nombre des initiés au secret , transmettre à son tour le message dissimulé sous le voile des apparences.

 Ainsi de la mention de l'église Saint-Germain des Prés - selon une source datant de 1845 : La Légende Céleste –  la page 255 – - Childebert meurt le 13 décembre 558, à moins de 60 ans, le jour choisi pour la dédicace solennelle de la basilique Saint-Vincent et Sainte-Croix, appelée beaucoup plus tard  Saint-Germain-des-Prés.

 La date du 13 décembre réapparaît – 

 Il est fait mention ici d'une date selon le calendrier républicain le 06 prairial an VII –

Est cité nommément Albert Lenoir fondateur du musée du moyen âge fils d' Alexandre Lenoir administrateur en 1795 du premier musée des monuments français, qui deviendra par la suite l'école des Beaux Arts.

Il y a ici un jeu entre Albert et Alexandre Lenoir ( vignettes avec signature A.Lenoir et signature Alex.Lenoir et Albert Lenoir )

Lequel fils suivit des études au lycée Henri IV.

 L'école des Beaux Arts s'enrichit par son entrée rue Bonaparte d'une grille en cadrée par deux bustes sculptés – de Pierre Puget et Nicolas Poussin œuvre de l'artiste Antonin Mercié qui a la particularité d'être décédé le 13 décembre 1916.

 N'oublions pas que nous étudions ici la version moderne de l'opuscule créé par Pierre Plantard, nous pouvons en conclure une insistance certaine sur cette date du 13 décembre et donc sa parfaite connaissance des rouages secrets du dossier.

 Les autres pages de cette partie moderne renvoient à l'église Saint-Sulpice de Paris dont il sera fait mention dans la partie ancienne de l'opuscule le Serpent Rouge qui a été analysée par d'autres auparavant .

 - Chaque strophe s'ouvre sur un signe astrologique – de ceux que nous retrouverons sur l'épée d'Henri IV qui est la clef de MORT EPEE. A la différence que le Serpent Rouge contient treize strophes - donc treize signes dont Ophiuchius signe que nous allons retrouver avec la personnalité du Général Desaix que nous avons déjà rencontré qui lors de sa campagne en Egypte fut le découvreur du Zodiaque de Dendérah : 

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 Une date en clair 07 mars 1939 avec la référence avec Emma Calvé - une phrase en occitan traduction '' Quie chante son mal enchante '' date qui renvoie sur un numéro de Jeunesse Magazine - en pages intérieures un reportage dont le titre est ; Quand les Romanis viennent prier aux Saintes-Maries de la mer - ce qui nous renvoie à Marie-Madeleine ( entre autres ) et qui est possiblement également une référnce à  la place des Trois Maries à Paris - anciennement jouxtant le Pont-Neuf de Paris.

En ce 14 janvier 2021 - alain COCOUCH tous droits réservés

A suivre Le dossier Lobineeau 1965


 

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Rennes le Chateau Le chainon manquant
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