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Rennes le Chateau Le chainon manquant
2 mars 2021

DU SECRET DES DEUX RENNES suite La préface de Pierre Plantard

 

 

          

 

 

 

LA PREFACE DE PIERRE PLANTARD

 

Après avoir exploré les méandres de la Vraie Langue Celtique de l'abbé Boudet, il nous a paru opportun d'opérer un détour via la préface écrite par Pierre Plantard en 1978 lors de la réédition de cet essai.

Le lecteur ou la lectrice – ma facétie sur lecteuse dans une précédente intervention étant là pour m'insurger quelque peu contre l'écriture inclusive dont les excès m'insupportent au même titre que certaine idéologie décoloniale, indigéniste, et les passerelles entre l'islamisme radical et l'extrême gauche en perte d'électorat – peut trouver cette préface sur le net.

 

 

Au-delà d'un hermétisme certain je vais tenter d'apporter quelque éclairage sur une partie de son contenu.

Ainsi de l'épisode relaté par l'auteur d'un prétendu négoce de mots-clefs qui seraient contenus dans la VLC.

Ce procédé disqualifiant au premier abord l'emploi de mots-clefs afin de percer le voile de mystère entourant la VLC n'est là que pour en souligner toute l'importance.

Ainsi Pierre Plantard ne craint-il pas de se contredire dans sa préface en citant des mots-clefs et le numéro de page correspondant à ceux-ci.

 

Le mieux maintenant est de livrer un certain nombre de résultats en respectant la méthode des dates de calendrier et leur correspondance.

 

Il est question d'un signal page 23 et 68, permettant de passer du noir au blanc c'est à dire de l'obscurité de l'ignorance à la lumière de la connaissance.

 

Page 23 – 02 mars

 

Le 02 mars est le jour de l'Orme.

Le 02 mars 1810 marque la naissance du futur pape Leon XIII.

Le 02 mars 1756 marque la naissance de Pierre Alexandre Tardieu ( voir œuvres sur Henri IV au château de Pau )

 

Page 68 – 06 août

 

Eloge de Nicolas Poussin le 06 août 1783 par Nicolas Couibel – selon les archives de l'Art français – tome VI 1862 – un acte de baptême en date du 06 août 1610 le dit âgé de douze ans.

 

Page 114 – Le nombre 22 est alors placé sur le plus haut sommet de Rennes, sur le Cardou qui doit son nom à la déesse des gonds : Cardea. Il songe alors à la page 114 du Livre et avec 22 lames ou tuniques du Tarot égyptien.

 

Page 114 il est question ici de papyrus de l'Egypte ancienne.

Cette page ouvre sur trois données, qui, placées bout à bout, forment un tout cohérent et logique.

La page 114 – 11 avril célèbre la naissance en 1852 de l'abbé Bérenger Saunière.

Cette même page est l'occasion pour l'abbé Boudet de glisser une information de première importance grâce au subterfuge suivant : le mot Quire est cité et prétendument d'origine basque.

Ce mot Quire se doit d'être traduit non pas à partir de la langue basque mais de l'anglais – Quire traduit de l'anglais vers le français signifie : le cœur (d'une église.)

 

 

En associant ces trois données : Saunière- Papyrus – cœur d'une église l'histoire qui nous est contée ressemble à s'y méprendre à la découverte de parchemins dans l'église de Rennes le Château par l'abbé Saunière.

 

Cardea selon Ovide pouvait ouvrir ce qui est fermé et fermer ce qui est ouvert.

Cardea avait la garde des clés du monde souterrain.

Cardea – Carna est fêté le 01er juin.

A cette date du 01er juin correspond en 1625 le décès d'Honoré d'Urfé auteur de l'Astrée -

L'Astrée entretient un rapport étroit avec l'Arcadie mythique.

 

Nous retrouvons le mot Quire dans la VLC page 115 – 11 mai

 

Le 11 mai 1310 voit la condamnation à mort de 54 membres de l'Ordre du Temple.

Ceux-ci périront sur le bûcher à la Porte Saint Antoine de Paris.

L'archevêque de Sens est chargé de prononcer la sentence.

Un détail page 115 est présent pour justifier ce résultat : '' Parmi les Celtes on comptait trois classes distinctes de personnes – les prêtres, les nobles et le peuple. '' Or, l'Ordre du temple :

Ces trois couleurs reprennent bien sur la division de la société en trois ordres et la division des frères de l'Ordre en trois classes distinctes.

 

 

A propos de la page 256 Pierre Plantard nous cite '' la mitre qui figure avec honneur sur les manteaux de cheminée '' - La page 256 – 25 juin nous renvoie sur la découverte par la SESA de la stèle de Marie de Nègre d'Ables en l'an 1905, stèle qui est l'un des éléments fondateurs de l'énigme.

Ceci vaut pour Pierre Plantard

 

Quant à l'abbé Boudet Les franchises de Bugarach (1307, 1782) Transaction entre noble homme Pierre de Voisins, chevalier, seigneur d'Albezu et de Bugarach, d'une part ; et les syndics & procureurs des hommes de la ville & château de Bugarach, d'autre part. Fait à Caderonne, le 4 décembre 1307. Copie authentiquée faite à Bugarach, le 25 juin 1782. Cahier de 10 feuillets de papier in-4_, dans une double chemise cartonnée ; en langue latine pour le texte principal de 1307
Pierre de Voisins (Petrus de Vicinis) était seigneur de Bugarach, Albézu (le Bézu), Sougraigne, Rennes-le-Château &c. Il était le fils de Pierre de Voisins, sénéchal de Carcassonne (mort vers 1265), et petit-fils du célébre Pierre de Voisins qui avait été le maréchal de Simon de Montfort lors de la croisade contre les Cathares (1209).

La mitre ou '' la pierre de trou dixit Boudet '' qui figure avec honneur sur les cheminées demeure un mystère.

 

La page 256 mérite toute notre attention puisqu'il y est question de '' foudre '' mot-clef que nous allons retrouver page 192 pour la seconde et dernière fois – 192 = 19 février. Le 19 février 1876 est à mettre en relation avec une série d'apparitions mariales dans le village de Pellevoisin.

Estelle Faguette est née le 12 septembre 1843 à Saint-Memmie (Marne) d’une famille extrêmement pauvreN 1. Très attirée par les pauvres et les malades, elle entre en 1860 au noviciat des Augustines hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Paris. En 1863, une grave chute dans un escalier l’oblige à renoncer à la vie religieuse. En 1865, elle entre au service de la comtesse de La Rochefoucauld. Dès lors, elle suit les allées et venues de ses employeurs, de Paris au château de Montbel, à 3 km de Pellevoisin2. Estelle, domestique et femme de chambre de la comtesse, fait venir près d'elle ses parents ruinés et indigents qu'elle aide de ses maigres ressources financières3,1.

En 1875, Estelle Faguette, qui a 32 ans, est atteinte d'une péritonite chronique devenue tuberculeuse ayant atteint l’estomac et les poumons. Le 29 août 1875, le professeur Bucquoy, de la faculté de médecine de Paris, la déclare irrémédiablement perdue. Estelle écrit une lettre à la Vierge pour obtenir sa guérison et demande à une amie de la déposer à la petite réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes que la famille de La Rochefoucauld a fait construire dans le parc du château de Montbel. L’état de santé d’Estelle devenant extrême, elle est ramenée auprès de ses parents dans une maison près de l’église de Pellevoisin. Le 14 février 1876, le médecin déclare qu'elle n’en a plus que pour quelques heures. Estelle se décrit elle-même, à la veille de l'apparition comme « ne voyant plus, ne mangeant plus, "comme morte" …

Sa guérison intervient le 19 février 1876.



Ce qui est très intéressant vis à vis de notre affaire est la similitude existant entre l'un des éléments dont l'abbé Saunière gratifia le jardin du calvaire de l'église de Rennes-le-Château quelques années plus tard. S'il existe d'autres grottes semblablement destinées à la même dévotion mariale, le fait que l'abbé Boudet dirige notre regard vers cette réplique de la grotte de Notre Dame de Lourdes ne doit sans doute rien au hasard. Pour celle ou celui qui me lit depuis le début de mon intervention, il ne vous aura pas échappé que je fais la part belle à l'abbé Boudet puisque, de mon point de vue, le curé de Rennes-les-Bains est la tête pensante en relation avec les Initiés du 19ème siècle.

Revenons à la grotte du calvaire – les travaux des chercheurs Jean-Pierre Garcia et Patrick Merle les ont mené à la dite Grotte au banc dans les Gorges du Bézis. Ceci en travaillant sur un tout autre matériel que votre serviteur.

Mon propre travail me conduit également vers ces Gorges – mais avec une précision prenant appui sur mon étude des dates de calendriers – en l'occurence la date du 13 décembre dont une est en accord parfait avec un site singulier. Mais cette révélation ne viendra que dans quelques semaines.

Poursuivons sur la page 234 – C'est la tête et l'abbé Boudet l'a découverte alors qu'elle servait- de cible au pic d'un berger – Selon la page 234 on a été obligé au mois de décembre 1884 d'enlever cette belle sculpture de la place qu'elle occupait.

Or, il y a ici un procédé d'inversion créé par l'abbé Boudet puisque le message caché est en lien avec le référent parisien : Le 23 avril 1814 le conseil général de la Seine décide de rétablir la statue définitivement et de lancer une souscription.

Une information très subtilement dispensée aux pages 227 et 231 permet de situer le signe du Bélier exactement au Roc Nègre.

La page 227 – 22 juillet- correspond à la fête de Marie-Madeleine Or le 22 juillet 1792, en pleine période révolutionnaire, se déroule l'enrôlement des volontaires pour défendre la jeune République française.

Sur le dessin, on voit de gauche à droite, l'arbre de la Liberté, une tente à rayures de l'armée, la statue équestre de Henri IV par Jean de Bologne, Pietro Tacca et Pietro Francavilla, qui va être détruite incessamment, une autre tente militaire, le bureau d'enrôlement et l'une des guérites élevées par Soufflot.' (M. Pinault Sorensen, Musée du Louvre, Cabinet des dessins - Inventaire Général des dessins français, Lettre P, Paris, 1997, R.M.N., n° 2038, p. 541-542.)

Page 231 – 23 janvier

En 1120, le 23 janvier voit la création de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ qui deviendra par la suite l'Ordre du Temple.

La page 246 (24 juin ) dixit Pierre Plantard détermine le centre d'un zodiaque.

Le 24 juin 1562 naissance de François de Joyeuse – de la maison des ducs De Joyeuse – Arques -

Nous sommes ici en présence d'un double message :François de Joyeuse décède le 23 août 1615 – le 23 août 1614 est la date de l'inauguration de la première statue de Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

Arques dans l'Aude renvoie à la bataille d'Arques dans laquelle s'illustra Henri IV dans la région de Normandie.

Page 84 toujours selon l'auteur il est question de monuments dédiés au soleil – la désignation du zodiaque – page 84 correspond au 08 avril – en 1835 décès de Wilhelm Von Humboldt – nous devons sa présence à la grande amitié qui le liait à Friedrich Schiller à qui nous devons ce poème Résignation débutant ainsi : '' Et moi aussi je suis né en Arcadie '' ajoutons que ce résultat apparaît sous une autre forme dans la résolution des trois premiers chiffres de la 4ème ligne du cryptogramme de l'Aiguille Creuse .

 

Extrait Préface : Ce codage est parfait, Rennes les Bains avec une circonférence de 16 à 18 km fait figure d'une banque ayant 12 coffres qui s'ouvrent chacun avec un numéro particulier, et de citer un extrait de la page 225 = 22 mai.

En regard de cette date du 22 mai, nous trouvons comme résultat :

Hubert Robert dit Robert des Ruines pour sa prédilection à peindre les ruines de certains monuments.

Hubert Robert auteur de cette peinture pour le moins en accord avec notre sujet :

Hubert Robert (Paris, 1733 - 1808) "Les Bergers d'Arcadie" dét. (1789,  huile sur toile) musée de Valence (Drôme, France) | Art, Painting,  Landscape art

Dans sa préface, Pierre Plantard va s'attacher à souligner des incohérences sur certains sommets dans l'environnement de Rennes-les-Bains.

Chacun de ces nombres, ainsi que l'auteur le préconise en détachant les chiffres se doit d'être compris et travaillé selon les règles du calendrier républicain.

L'exercice est difficile puisqu'il s'agit ici de trouver des résultats selon le jour le mois et l'année.

5 1 4 = 27 septembre 1795 = Sur cette date Pierre Plantard nous propose de suivre un fil rouge afin d'aboutir au résultat.

Le 27 septembre est à isoler : En 1810 représentation De l'Opéra Comique Cagliostro ou les Illuminés – Joseph Balsamo dit Cagliostro est décédé en 1795 – En associant Joseph Balsamo et la date du 13 décembre nous parvenons sur cet extrait du roman d'Alexandre Dumas :

Huit jours se passèrent ainsi, pendant lesquels Gilbert vécut comme un paysan, dépensant dix sous par jour, et faisant dix lieues de pays. Il arriva en effet à Rouen, et là, n’eut plus besoin de se renseigner ni de chercher la route.

Le livre qu’il portait était un exemplaire de La Nouvelle Héloïse, richement relié. Rousseau lui avait fait ce présent et écrit son nom sur la première feuille du livre.

Sur la date du 13 décembre dans le roman même chapitre quelques lignes plus loin.

À dix heures du matin, le 13 décembre, Gilbert entra dans le Havre, et, du premier abord, aperçut l’Adonis, beau brick de trois cents tonneaux qui se balançait dans le bassin.

La référence à la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau est un doublon

L'indice sur Rousseau nous mène à son tombeau se trouvant à Ermenonville :

 

Précisions inscriptions

Étiquette imprimée, avers b. : TAUNAY ; avers : [peint sur le tombeau] ET EGO IN ARCADIA GRATUS EXIVI

Description

Huile sur panneau encadrée

Sujet représenté
Précisions sujet représenté

Au premier plan, sur l'île des peupliers, une interprétation du tombeau de Rousseau évoquant l'Arcadie. A gauche de l'île, on voit un pont en pierre; à droite, un pont en bois. Au second plan à gauche, trois hommes et une femme. A droite, une femme et un homme gardant un troupeau de vaches. Au loin, à gauche, le château d'Ermenonville. A droite, un clocher et des habitations.

 

5 4 4 = 26 décembre 1795 = Marie-Thérèse de France fille de Louis XVI et Marie Antoinette est échangée contre des prisonniers français retenus en Autriche le 26 décembre 1795. 

Le lien serait ici sur Louis XVI né un 23 aout – le 23 aout 1614 est inaugurée la première statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

5 6 4 = 24 février 1796 = Fiançailles de Bonaparte et Joséphine de Beauharnais- cette dernière précédemment mariée avec Alexandre de Beauharnais le 13 décembre 1779.

 2 6 8 = 21 février 1800 = Mise au tombeau dans l'Eglise Sainte Lucie de Syracuse de Jean Baptiste Emmanuel PERREE – La présence de ce résultat s'explique par la fête de Sainte Lucie le 13 décembre.

7 9 6 = 26 mai 1798 = Campagne d'Egypte

Nous sommes au 26 mai 1798. Représentons-nous le petit port de Civita Vecchia au moment du départ pour l'Egypte et l'état d'esprit de Monge ou de ses compagnons. Bonaparte a envoyé de Toulon le signal attendu et fixé le rendez-vous avec lui aux Bouches de Bonifacio. Le beau rêve de ces argonautes, de ces croisés, de ces conquistadores va se réaliser ; le plus extraordinaire, le plus inutile et, par là même, le plus romanesque prodige de notre temps : toute une armée française s'élançant à l'autre bout de la Méditerranée et peut-être plus loin encore vers l'Inde, en dépit de la flotte anglaise qui peut lui barrer la route demain, qui presque certainement arrêtera son retour ; la plus superbe folie qu'ait tentée un jeune conquérant ou inventeur de nouveau monde depuis Alexandre ou Christophe Colomb ! françaises. Autour de la frégate la Courageuse [La Courageuse, capitaine Eydoux, est mentionnée comme portant trente-six canons, et l'Artémise quarante. Mais l'Artémise était seule armée ; Exp. Egypte, III, 71], qui porte Monge et Desaix, installés chacun dans une belle chambre damassée, s'agitent un brick, un chebek, deux galères, trois chaloupes canonnières et une masse imposante de quatre-vingts transports. 

La présence du Général Desaix ne doit rien au hasard – la statue du général Desaix fut en effet fondue afin d'en récupérer le métal nécessaire à la construction de la seconde statue équestre d'Henri IV au Pont-Neuf de Paris.

D'autres développements sont encore à l'état d'étude – nous en ferons part dès que possible. 

En ce 02 mars 2021 – alain COCOUCH tous droits réservés.

Et bien sûr c'est à suivre...

 

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